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Bonnet de 
la liberté

Révolution Française

Jean-Paul Marat, l'Ami du peuple   Annonces

Charlotte Goëtz-Nothomb, Jean-Paul Marat, l'Ami du peuple

Avant propos de l'ouvrage de Charlotte Goëtz-Nothomb, Jean-Paul Marat, l'Ami du peuple. Une tradition politique à redécouvrir. Étapes de vie, actions et théories, PôleNordGroup, Bruxelles, 2016.

L’œuvre et surtout les journaux de Jean-Paul Marat peuvent, enfin, être vraiment découverts. Longtemps, les légendes et les déformations qui entouraient l’auteur et sa mort tragique avaient court-circuité un accès à ses écrits, dont le plus connu est le quotidien L’Ami du Peuple, dénomination qui est aussi devenue le surnom du publiciste-journaliste.
L’action d’imitateurs et de faussaires qui se sont servis de ce titre et de sa notoriété a été déjouée et les articles corrigés ou réécrits par Marat, restitués.
Parmi les autres textes, soulignons des Pamphlets, des Feuilles extraordinaires, des Placards et d’autres journaux : Le Junius français, Le Publiciste de la Révolution française, Le Publiciste de la République française.
Marat a aussi écrit un roman, des ouvrages médicaux, scientifiques et philosophiques, en particulier la double version (1774 puis 1793) des Chains of Slavery – Les Chaînes de l’Esclavage, livre théorique central.
Grâce aux recoupements de 52 journaux du temps, les prises de parole de Marat à la Convention nationale, aux Jacobins, au Club des Cordeliers… sont recomposées et éditées et, de son importante correspondance, dispersée lors des multiples saisies et à sa mort, une partie est sauvegardée.
Les qualités journalistiques de Marat sont maintenant reconnues par les spécialistes de la presse et plusieurs travaux scientifiques bénéficient d’une appréciation correcte.

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Thomas Paine, A Transatlantic Republican Between Two Revolutions   Annonces

JEAH Thomas Paine

Le dernier numéro du Journal of Early American History (vol. 6, n° 2- 3, 2016) propose un dossier Thomas Paine s'appuyant sur les contributions présentées lors du deuxième colloque international Thomas Paine organisé par Marc Belissa à Paris Ouest Nanterre en septembre 2014 avec le soutien de la COMUE Paris Lumières, des Thomas Paine Studies at Iona College et de la Thomas Paine Historical Association. Nous en proposons l'introduction.

Par Marc Belissa, Université Paris Ouest Nanterre – CHISCO et Gary Berton, Secretary of the Thomas Paine National Historical Association and Coordinator of the Institute for Thomas Paine Studies

Thomas Paine said the American Revolution was the cause of all mankind.(1) In France, sixteen years later, he said the French Revolution was also the cause of all mankind, and it was not a contradiction. He regarded both as the same revolution – the same revolution that was brewing as well in England. To understand Paine is to see him as a transatlantic revolutionary and democratic theorist. His principles were universal, and it was these first principles that he repeatedly referred to and promoted. They weren’t confined to a particular nation, although he adapted them to particular circumstances. They weren’t ephemeral or dependent on those circumstances. They defined an Age – the Age of democratic revolutions(2) that began with Common Sense and continues to today. Each of his key works quickly became international best-sellers and Common Sense’s influence in Europe was as great as Rights of Man’s influence on American politics. Paine must be regarded as an international political philosopher in order to come to grips with his influence and legacy, and to analyze his principles with regard to what have developed as « republics », and what has happened to « democracy ».

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La non-violence révolutionnaire   Recensions

Par Suzanne Levin, CHISCO-Paris Ouest Nanterre

A propos du livre de Micah ALPAUGH, Non-Violence and the French Revolution. Political Demonstrations in Paris, 1787-1795, New York, Cambridge University Press 2014, VIII-292 p.

Toujours présente dans l’historiographie de la Révolution française, la question de la violence révolutionnaire a pris, depuis le bicentenaire (1), un caractère quasi-obsessionnel, dont l’écho est tel que la violence est souvent tout ce que l’on retient de la Révolution dans la culture générale. S’il est sans doute peu de spécialistes de la Révolution qui avanceraient que « la violence fut le moteur de la Révolution », comme le fait Simon Schama, auteur anglais d’un ouvrage grand public paru pour le bicentenaire (2), force est de constater qu’une grande partie de l’historiographie récente rejoint ce sentiment. Sans compter les multiples études consacrées directement à la problématique de la violence dans la Révolution, pour certains, toute étude sur ce sujet se doit désormais de se focaliser sur la violence. Et cette dernière ne suffit plus : toute explication qui soit ne passerait pas par l’hypothèse de l’archaïsme – surtout du peuple – soit ne ferait pas de la violence le péché originel de « l’idéologie révolutionnaire », risque d’être suspectée d’en être partisane (3).

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La construction du droit naturel à partir du droit romain   Séminaire

Séance du séminaire L'Esprit des Lumières et de la Révolution du jeudi 31 mars 2016.
Florence Gauthier (Université Paris-Diderot) :
La construction du droit naturel à partir du droit romain

Avec le soutien du CH19 – Panthéon Sorbonne/Paris Sorbonne, du CHISCO EA1587
et de l’ED395, "Milieux, cultures et sociétés du passé et du présent", Paris Ouest Nanterre.

Réponse de Jean-Clément Martin à la recension d'Anne-Marie Coustou   Réplique

Jean-Clément Martin nous a adressé cette réponse à la recension de son ouvrage Robespierre, la fabrication d'un monstre par Anne-Marie Coustou. Nous la publions intégralement. A la différence de Jean-Clément Martin, nous ne voyons dans cette recension ni propos "diffamatoires" ni "procès politique" mais une critique argumentée de son livre.
La rédaction

Intitulé « Robespierre, la fabrication d’un médiocre », le texte de Mme Coustou consacré à mon livre Robespierre. La fabrication d’un monstre accumule tant de déformations et d’accusations mensongères, que j’attends de la revue qui l’a diffusé, Révolution Française.net, la publication de ma réponse et une mise au point désavouant des propos inexacts voire diffamatoires. La recherche systématique de confusions, d’intentions perverses et de désinformations est inadmissible d’autant qu’elle s’appuie sur des citations tronquées ou mal comprises, voire dévoyées.

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Robespierre, la fabrication d’un médiocre   Recensions

Par Anne-Marie Coustou, Professeur d'histoire-géographie

A propos de l'ouvrage de Jean-Clément Martin, Robespierre, la fabrication d’un monstre, Paris, Perrin, 2016, 400 p.

Paru après Robespierre, la fabrication d’un mythe, de Marc Belissa et Yannick Bosc (2013), l’ouvrage de Jean-Clément Martin au titre quasi identique ne propose pas, à la différence du premier, de revenir sur la construction des légendes noires ou dorées de l’Incorruptible. L’introduction qui s’ouvre sur l’épisode du pseudo-masque de Robespierre que l’auteur qualifie de « quasi-comique » nous en donne l’objet. L’on pourrait penser que l’aspect « quasi-comique » résiderait dans ce montage cousu de fil blanc censé révéler « la vraie tête » du révolutionnaire. Mais pour l’auteur, c’est la réaction des défenseurs de l’Incorruptible qui est risible car «… aujourd’hui comme hier, écrit-il, on peut débattre sans crainte de la violence de Marat, de la vénalité de Danton ou de la frivolité de la reine, alors que l’épiderme national demeure sensible dès qu’on l’évoque (Robespierre) » (p. 1 et 2). Cette « crainte du débat » ne semble pas très dissuasive au vu du nombre de biographies et articles dépréciatifs parus sur l’Incorruptible. Par contre, cette « crainte » s’avère révélatrice du propos de l’auteur dont l’objectif est de libérer la parole sur Robespierre et, en quelque sorte, de déverrouiller le débat à son sujet. Le propos du livre consiste donc « à expliquer pourquoi il est le seul dans ce cas » alors qu’il est, selon Martin, un révolutionnaire parmi tant d’autres, pas même franchement remarquable par ses prises de position, ni même le plus attaché aux principes ou le plus désintéressé.

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XVIIIe siècle : La République sociale avant la république   Entretiens

En relation avec le colloque "Modernités Républicaines", La Fabrique de l'histoire, l'émission d'Emmanuel Laurentin sur France Culture était consacrée le mercredi 23 novembre à la question des origines de l'idée républicaine au XVIIIe siècle et pendant la Révolution française. Marc Belissa et Stéphanie Roza sont intervenus dans cette émission au cours de laquelle ont été lus des extraits de textes de Rousseau, Mably, Robespierre et Billaud-Varenne. On pourra retrouver le replay de l'émission sur le site de France Culture. Présentation :
"Les historiens de l'idée républicaine, et en particulier l'école de Cambridge représentée par Quentin Skinner, considèrent la liberté de l'individu et les vertus civiques comme centrales dans la définition de cet idéal à l'âge des Lumières. Mais n' oublient-ils pas qu'à cette même époque, en France, les écrits de Rousseau propageaient, avant même la Révolution, l'idée de souveraineté du peuple qui sous-entendait l'égalisation des conditions sociales ? La République sociale est-elle née avant même 1792 et la république formelle ?"

Écouter l'émission

Modernités républicaines   Annonces

Colloque international, organisé pour l'inauguration du Centre européen d’études républicaines (CEDRE), qui se tiendra le jeudi 24 Novembre et le vendredi 25 Novembre 2016 à l' École normale supérieure, 29 rue d’Ulm, 75005 Paris. Présentation :
"Ce colloque part du constat d'une très forte activité de recherche et de publication sur la question républicaine depuis une vingtaine d'années, comme en témoigne la multiplication des colloques et des réseaux de recherche internationaux, mais aussi d'un cloisonnement des problématiques et des disciplines, qui contribue à perpétuer des malentendus, à creuser des partages ruineux et à prolonger de longs silences. Il a donc pour ambition de confronter les traditions intellectuelles nationales et les disciplines autour de cet objet à la fois central et mal cerné, dont l'actualité ne cesse de nous être rappelée par les débats sur l'école, la citoyenneté, les biens communs, l'impôt et la redistribution, ou encore les formes de la construction de la volonté générale."

Voir le programme
Inscription : modernitesrepublicaines@gmail.com

James Guillaume : l'émancipation par les savoirs   Annonces

colloque james guillaume

Un colloque consacré à James Guillaume, militant libertaire et historien (il est notamment l'éditeur des procès verbaux du comité d'instruction publique pendant la Révolution française), se tiendra le 24 et le 25 novembre 2016 à l'Université de Genève. Présentation :
"À l’occasion du centenaire de la mort de James Guillaume (1844-1916) est organisé à l’Université de Genève un colloque consacré aux engagements multiples de cet internationaliste. L’hypothèse qui sous-tend cette rencontre scientifique est l’existence d’une continuité entre son action politique au sein de l’Association internationale des travailleurs (AIT) et son engagement pédagogique aux côtés de Ferdinand Buisson après son arrivée en France en 1878. Les dix-huit communications et la table ronde de cette rencontre internationale permettront d’éclairer les réseaux au sein desquels a évolué James Guillaume. Il s'agira aussi de réfléchir à l’actualité de la conception libertaire de l’éducation en ce début de XXIe siècle."


Lire l'argumentaire du colloque et le programme sur Calenda et accéder au carnet de recherche consacré à James Guillaume.

Le féminisme et la subjectivité révolutionnaire : expérimentations et résistances   Recensions

Par Jacques Guilhaumou, UMR Triangle, ENS/Université de Lyon

A propos du livre de Eliane Viennot, Et la modernité fut masculine. La France, les femmes et le pouvoir 1789-1804, Paris, Perrin, 2016, 409 pages.

Avec l’avènement de la démocratie moderne, les citoyennes doivent expérimenter elles-mêmes les nouvelles potentialités politiques, les concrétiser dans toutes sortes de formes d’expérimentations et de résistances au pouvoir masculin, avec le soutien de quelques rares hommes dont le témoignage est d’autant plus précieux. Avancées et reculs dans le champ des rapports entre les sexes marquent alors les divers moments de la Révolution française, obligeant le chercheur soucieux de les retracer avec minutie de se situer au plus près des événements. C’est ce que nous propose Eliane Viennot, professeure de littérature française de la Renaissance à l'Université Jean Monnet (Saint-Etienne), dans la suite de sa passionnante enquête entamée au cours les années 1990 sur La France, les femmes et le pouvoir, dont l’objectif est de circonscrire la place du féminisme dans l’exception politique française. Cette somme historique sur l’histoire du féminisme vient en effet de s’enrichir d’un troisième volume relatif à la période révolutionnaire, après ceux sur L’invention de la loi salique, Ve-XVIe siècle (2006), et Les résistances de la société, XVIIe-XVIIIe (2008). Face à une Révolution française qui se veut l’ouverture des possibles par l’invention de la démocratie politique, il est légitime de s’interroger sur ce qu’il en est, au sein des événements révolutionnaires, du rééquilibrage des rapports de force entre les sexes, et de la résistance des hommes à ce mouvement d’émancipation.

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Mélenchon avec Robespierre le 9 thermidor   Actuel

La Révolution française est, jusqu'ici, bien peu présente dans les débats de la "pré-campagne" électorale pour la présidentielle de 2017. Dans une nouvelle émission de télévision intitulée "Et si c'était vous" de la chaîne "Toute l'histoire" et en collaboration avec le journal "Le Monde", le psychanalyste Gérard Miller et le journaliste Nicolas Truong interrogent Jean-Luc Mélenchon en l'invitant à remonter le temps jusqu'au 9 thermidor an II et à le redescendre jusqu'à nos jours pour analyser les traces de la Révolution dans les projets politiques contemporains.
Depuis 2011 et l'achat par l'État de manuscrits de l'Incorruptible, le fantôme de Robespierre — quasi disparu depuis le Bicentenaire — réapparaît régulièrement dans les usages politiques contemporains de la Révolution française. Jean-Luc Mélenchon est le "politique" qui se réfère le plus souvent à la figure de Robespierre. Un nouveau chapitre de l'histoire de la "fabrication du mythe" telle que Marc Belissa et Yannick Bosc l'ont évoquée dans leur Robespierre.

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Henri Guillemin et la Commune – le moment du peuple ?   Annonces

Le colloque Henri Guillemin et la Commune – le moment du peuple ? se tiendra le samedi 19 novembre 2016 de 9h30 à 18h, à l'Université Paris 3 Sorbonne nouvelle – Censier – 13 rue Santeuil 75005 Paris.
Il est organisé par Les Ami(e)s d'Henri Guillemin dont le site propose les vidéos des treize conférences que l'historien et écrivain a données sur la Commune. Présentation de la première conférence : " Pour Henri Guillemin, il convient d’abord de remonter aux origines de la Révolution française pour bien comprendre l'histoire de la Commune. Il s’emploie donc à rappeler dans ce premier épisode la lutte originelle du peuple contre la bourgeoisie ("les gens de biens") dès le XVIIIe siècle."

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L'Esprit des Lumières et de la Révolution 2016-2017   Séminaire

Programme 2016-2017 du séminaire de recherche animé par Marc Belissa, Yannick Bosc, Marc Deleplace et Florence Gauthier. Les séances se tiendront le jeudi de 18h à 20h à l’Université Paris Sorbonne, 17 rue de la Sorbonne, salle G 361, escalier G au 2e étage.

17 novembre : Marc Belissa, République monarchique ou démocratique ? La querelle des titres et la construction d’un cérémonial républicain aux Etats-Unis en 1789-1791. LIRE et VOIR

8 décembre : Christine Fauré, Le journal des dames. VOIR

19 janvier : Alexandre Guermazi, Les assemblées générales des sections parisiennes, démocratie et représentation en l'an I de la République.

23 février : Vincent Grégoire, Impérialisme et cosmopolitisme. Théories de l’Etat et problèmes coloniaux (XVIe-XVIIIe siècle).

16 mars : Suzanne Levin, La conception de la souveraineté populaire chez Prieur de la Marne. VOIR

27 avril : Jean-Claude Gaudebout, La déclaration des droits de Condorcet en 1789.

11 mai : Yannick Bosc, Les prud'homies de pêcheurs comme modèle républicain.

8 juin : Emmanuel Faye, Hannah Arendt, Burke et les droits de l'homme.

Le séminaire L’Esprit des Lumières et de la Révolution est soutenu par le CH19 – Panthéon Sorbonne/Paris Sorbonne, le CHISCO EA1587 et l’ED395, "Milieux, cultures et sociétés du passé et du présent", Paris Ouest Nanterre.
Groupe de travail créé par Marc Belissa, Yannick Bosc, Françoise Brunel, Marc Deleplace, Florence Gauthier, Jacques Guilhaumou, Fabien Marius-Hatchi, Sophie Wahnich.

Egalitarisme jacobin et Droits de l’homme   Annonces

Gross, Égalitarisme Jacobin, Kimé

Introduction de l'ouvrage de Jean-Pierre Gross, Égalitarisme jacobin et Droits de l'homme, Paris, Kimé, 2016, 474 p.

« Si l’on recherche en quoi consiste précisément le plus grand bien de tous, qui doit être la fin de tout système de législation, on trouvera qu’il se réduit à deux objets principaux, la liberté et l’égalité » (Rousseau, Du contrat social, II, chap. xi)
« La liberté est le pouvoir qui appartient à l’homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d’autrui » (Article VI de la Déclaration des droits de l’homme de 1793)

Affirmer l’idéal égalitaire des jacobins va de soi. Disciples de Rousseau, ils s’appliquèrent à éradiquer les inégalités héritées de l’Ancien Régime: si 1789 avait consacré l’égalité devant la loi, 1793 devait inaugurer l’ère de l’égalité réelle. Mais on oublie trop souvent que Rousseau, dans son projet politique, avait aussi privilégié la liberté comme « fin de tout système de législation », et que le jacobinisme, qui s’en est inspiré, s’est voulu une idéologie libérale. Cette double revendication relève du paradoxe. Liberté et égalité ne sont-elles pas a priori incompatibles? Est-il possible de maximiser l’une et l’autre simultanément? Cette incompatibilité foncière ne serait-elle pas à l’origine de la succession de crises politiques que le jacobinisme a dû traverser? Comme le souligne le philosophe Jean Baechler, plus il y a de liberté, plus l'inégalité tend vers des limites qui ne sont pas corrigées spontanément; réciproquement, si l’on essaie de pousser l’égalité, on est obligé d’empiéter sur les libertés des acteurs, puisqu’on est amené à redistribuer du pouvoir, des richesses ou du prestige. Cette « contradiction très profonde, affirme Baechler, est sans solution ». C’est sans doute la raison pour laquelle Montesquieu, confronté dans son œuvre à la même problématique, et favorable à un minimum d’ingérence, a décidé au bout du compte de donner la priorité à la liberté, celle-ci étant à ses yeux plus désirable que l’égalité, et l’inégalité lui paraissant un moindre mal que le despotisme.

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La place et le rôle du mouvement populaire dans la Révolution française   Entretiens

Série de cinq entretiens avec Florence Gauthier sur AligreFM, dans une série d'émissions qui se sont déroulées de novembre 2015 à mai 2016 autour du rôle du mouvement populaire pendant la Révolution française.

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