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Bonnet de 
la liberté

Révolution Française

Les romans de la Révolution française   Outils

A lire en ligne :

Sur Wikisource :
Honoré de Balzac, Les Chouans ou la Bretagne en 1799 (1829)
Alexandre Dumas, La femme au collier de velours (1850)
Anatole France, Les Autels de la peur (1884) ; Les dieux ont soif (1912)
Victor Hugo, Quatre-Vingt-Treize (1874)

Sur Gallica :
Charles Dickens, Paris et Londres en 1793 : roman anglais (1881), traduction de The Tales of Two Cities que l'on trouve également sous le titre Le marquis de Saint Evremont.

Sur le site du département de philologie de l'Université de Chicago :
Honoré de Balzac, Une ténébreuse affaire (1841)

Sur le site de la Société des Amis d'Alexandre Dumas :
Alexandre Dumas, Joseph Balsamo (1846-1848) ; Le collier de la Reine (1848-1850) ; Ange Pitou (1850-1851) ; La comtesse de Charny (1852-1855) ; Le chevalier de Maison Rouge (1845-1846) ; Les compagnons de Jéhu (1857) ; La San Felice (1864)

Nedham, Machiavel ou Rousseau ?   Etudes

Par Raymonde Monnier, CNRS

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Ce texte est une introduction à la communication présentée par Raymonde Monnier lors du colloque Républicanismes et droits naturels qui s'est tenu les 5 et 6 juin 2008 : « Nedham, Machiavel ou Rousseau ? Autour de la traduction par Mandar de The excellency of a free state ».

« Quelques lecteurs, peut-être, jugeront que l’addition du chapitre I du livre III du Contrat social est absolument inutile à la suite de la traduction d’un livre publié sous Cromwell. Mais j’observerai que c’est la même raison qui m’a déterminé à insérer les chapitres VII et VIII du Prince de Nicolas Machiavel, à la fin du premier volume de cet ouvrage, en considérant que les maximes de ce chef de la politique des cours ont été souvent adoptées par les rois et par leurs mandataires, qu’il était important de mettre en opposition les profondeurs de la morale et de la doctrine des despotes en politique, avec celle suivie par les états libres. Je l’ai donc inséré, afin que nos citoyens, après avoir, sur les ruines d’un gouvernement corrompu, (...) régénéré toutes les branches de l’administration, (...) voient dans leur naissance les premiers principes de la liberté. (...)

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Toujours Elle, en 1968, irrécupérable !   Actuel

Par Florence Gauthier

Elle, qui est-ce ? Mais c'est Elle ! Elle était là, avec nous, en 68. Je me souviens très bien de son passage. J'étais étudiante à la Sorbonne et j'appartenais à un de ces "groupuscules", qui semblent encore craints aujourd'hui, tant on les tient en exécration. Cependant, et les craintifs seront rassurés, dès le mois de mai 68, ce "groupuscule" avait déclaré que le mouvement était "petit-bourgeois" et qu'il fallait s'y opposer. Nous rîmes alors -je me souviens de cet éclat de rire à plusieurs- et continuâmes sans lui. Dans les semaines qui suivirent, nous apprîmes que ce "groupuscule" s'était auto dissout, estimant qu'il n'avait pas été à la hauteur des évènements. C'était vrai, c'était intelligent et courageux. Pour ma part, mon expérience des partis qui s'autoproclamaient « scientifiquement » -c’était le mot à l’époque- indispensables pour prendre le pouvoir et imposer leur dictature, sur le modèle de l'URSS ou d'ailleurs, m'avait suffisamment éclairée.

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La pensée des Lumières : le travail naturel de l’esprit   Synthèses

Revue critique

Par Jacques Guilhaumou, UMR « Triangle », Université de Lyon, ENS-LSH.

Au cours des vingt dernières années, l’approche de la pensée des Lumières s’est singulièrement complexifiée à la suite d’une série de publications, soit généralistes sous la forme de Dictionnaires, soit particulières sous la forme de monographies. Nous avons lu et rendu compte d’une partie, certes limitée, de cette vaste production éditoriale, mais presque toujours dans une perspective synthétique. Ainsi, au-delà d’un abord de la pensée des lumières centrée au départ sur la cohérence de l’entreprise encyclopédique elle-même, et du fait même que nous avons toujours essayé de mesurer l'ampleur d’une « économie du discours » (Francine Markovits) en matière d’échange, de communication, de langage, mise en place au sein de l'atelier analytique des Lumières, nous nous orientons de plus en plus vers la caractérisation, au cours des Lumières tardives (les années 1770-1780 donc), de ce qu'il en est du travail de l’esprit politique, de sa dimension matérialiste avec son point d'aboutissement en 1789, au point de proposer une réflexion autonome en ce domaine, comme le montre aussi une autre intervention sur le présent site .

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