Bonnet de 
la liberté

Révolution Française

Understanding society: a better social ontology. The example of French Revolution   En ligne

Daniel Little, philosophe de l'Université du Michigan-Dearborn, nous propose une réflexion en matière d'ontologie sociale à propos de la Révolution française. D'un point de vue méthodologique, il écrit : "The social world is not a system of law-governed processes; it is instead a mix of different sorts of institutions, forms of human behavior, natural and environmental constraints, and contingent events. The entities that make up the social world at a given time and place have no particular ontological stability; they do not fall into 'natural kinds'; and there is no reason to expect deep similarity across a number of ostensibly similar institutions – states, for example, or labor unions. So the rule for the social world is heterogeneity, contingency, and plasticity". Il prend alors l'exemple de l'ontologie sociale propre à l'historien français Albert Soboul, dans le but d'arriver à une sorte d'inventaire des concepts ontologiques de la Révolution française dont il donne une liste non exhaustive: "events, individuals, structures, mentalities, processes, conditions, patterns, and technologies".

Voir Ontology of the French Revolution.

La Révolution impossible, et pourtant là….   Recensions

Par Françoise Brunel, EA 127 « Modernités et Révolution », Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Jacques Guilhaumou, UMR « Triangle », ENS-LSH/Université de Lyon

A propos de Pierre Michon, Le roi vient quand il veut. Propos sur la littérature, Paris, Albin Michel, 2007, 394 pages, et Les Onze, Paris, Verdier, 2009, 137 pages.

Un projet littéraire sur la Terreur

Dans ses Propos sur la littérature, Pierre Michon revient à plusieurs reprises sur un projet de roman qui l’occupe depuis plus d’une dizaines d’années : « J’ai plusieurs textes en train. L’un d’eux est une fiction sur la Terreur de 93 » et de préciser l’environnement adéquat à l’écriture de ces projet : « …si bien que le Marat assassiné de David est là aussi à quatre ou cinq exemplaires, partout où je peux porter les yeux » (p. 67). Il précise : « Tout de même, en ce moment, pour le livre que j’écris et qui porte sur une période bien précise du XVIIIe siècle, j’ai des mètres et des mètres de documentation, sur les costumes révolutionnaires, sur un décret, sur n’importe quoi, sur tout » (p. 108). Il s’explique ailleurs plus longuement sur l’importance de l’enjeu de ce projet littéraire : « D’abord cette grande machine à propos de 1793, du moins autour, sur laquelle je suis depuis plusieurs années, ou ce que j’essaye d’affronter, c’est le nœud des arts et de la politique, l’éclipse de Dieu, le meurtre du père et le massacre réciproque des fils, et l’impuissance des arts à rendre compte, tout le fatras. Ou encore : pourquoi la Révolution française n’a pas produit d’œuvres d’art à la hauteur de l’événement ? Mais le problème est bien vaste pour moi, et cette histoire de Terreur me terrifie, littéralement je veux dire. Pourtant je suis heureux de ce que j’en ai écrit jusque-là, et si ça se trouve, c’est fini à mon insu…» (p. 158).

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The French Revolution in 2010: the Bicentenary comes of age?   Annonces

Call for Papers: Conference, University of Portsmouth, UK, 5-6 July 2010.

Associated emblematically with François Furet, the dominant historical interpretation of 1789 expressed in 1989 asserted, against an alleged Marxist orthodoxy, that control of politics through language was the overriding driver - and the fundamental problem - of revolutionary processes. Twenty-one years later, has such a view ‘come of age’ by standing the test of time, or is it challenged, undermined, or indeed overtaken by newer (or older) ways of seeing the conflict and crisis of late eighteenth-century France? Even more fundamentally, in 1989 the historiographical conflict over the Revolution took place within a cultural and historical frame that continued to acknowledge the events of 1789 as of world-historical significance: a significance seemingly reinforced, though in unpredicted ways, by the upheavals of 1989 itself in Europe. Can we still claim that the French Revolution has resonances in the present, and if we can, are those echoes the old ones of social structure and political control, or newer ideas of cultural influence? To debate these issues, the University of Portsmouth is hosting an international conference on 5-6 July 2010. Proposals for papers (20-25 minute duration) are invited on any aspect of the origins, antecedents, precursors, events, processes, structures, proponents, opponents, outcomes and heritages of the French Revolution. Interdisciplinary studies and reflections are particularly welcome. A broad range of individual perspectives is sought, but presenters are also encouraged to respond to the larger issues raised above, particularly through contextualising individual research projects.

Please send abstracts of proposed papers (250 words) and a brief CV (2 pages max.) to david.andress@port.ac.uk
The closing date for this call is 1 October 2009.

 

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