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Bonnet de 
la liberté

Révolution Française

La mise en lumière de la monstruosité du colonialisme et de l'esclavage en Amérique dès le XVIe siècle   En ligne

Par Florence Gauthier, Université Paris Diderot

Il serait erroné de croire que les crimes commis par des Européens en Amérique, depuis sa « découverte » selon la formule consacrée, n'auraient pas suscité immédiatement un choc, doublé d'une inquiétude profonde, et de tentatives multiples pour dénoncer ces faits et s'y opposer dans l’espoir d’y mettre fin.
Quels étaient ces crimes ? Pour les résumer, le pillage puis la destruction des sociétés indiennes, la mise en esclavage des vaincus, l'extermination qui a conduit à vider un certain nombre de régions de leur population, l'appropriation enfin de territoires appartenant à ces peuples, qui ont été dépouillés de tous leurs droits de vivre.
Cette dépopulation a entraîné de nouveaux crimes lorsque les colons d'Amérique, à la recherche d'une main-d'œuvre, généralisèrent la traite de captifs africains déportés en Amérique pour être mis en esclavage sur les plantations.

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L'Ami du peuple numérisé   Outils

Les 685 numéros de L'Ami du peuple, le journal que publie Marat entre 1789 et 1792, ont été numérisés par le groupe Veramente et sont accessibles en ligne. Ce travail s'appuie sur l’édition de référence publiée par Charlotte Goëtz-­Nothomb et Jacques De Cock : Œuvres politiques complètes 1789-1793 de Jean-Paul Marat, 10 volumes, Bruxelles, Pôle Nord, 1989-1996.

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Saint-Just : Sur la Police générale   Actuel

Publication d'une traduction anglaise du rapport de Saint-Just Sur la Police générale, pour le 220e anniversaire de sa mort

La revue sud-africaine de sciences politiques Theoria. A Journal of Social and Political Theory a fait paraître en décembre 2014 (vol. 61, n°141) un numéro sur « La Police et la Théorie critique ». Il met en exergue cette citation de Saint-Just : « Il n’est point de gouvernement qui puisse maintenir les droits des citoyens sans une police sévère ; mais la différence d’un régime libre à un régime tyrannique est que, dans le premier, la police est exercée sur la minorité, opposée au bien général, et sur les abus ou négligences de l’autorité ; au lieu que, dans le second, la police de l’état s’exerce contre les malheureux, livrés à l’injustice et à l’impunité du pouvoir.» Dans l’éditorial Jérémie Barthas pointe les enjeux démocratiques d'une « haute police » consacrée à la surveillance des élites au pouvoir ; il suggère que « la redéfinition du concept et de la fonction de la police » proposée par Saint-Just dans son Rapport sur la Police générale pourrait servir à « renforcer l’outillage théorique de la Théorie critique du pouvoir policier ».

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