Bonnet de 
la liberté

Révolution Française

Marat assassiné   Actuel

dessin plantu Marat














Dessin de Plantu publié dans Le Monde du 24 mai 2006, reproduit avec l'aimable autorisation de l'auteur.

Dans le Canard enchaîné du 21 juin 2006 cette brève : « Auteur d'un tout récent 1788, essai sur la mal-démocratie, l'ancien ministre et toujours radical de gauche Roger-Gérard Schwartzenberg développe sa comparaison dans diverses interviews, et notamment dans Le Parisien (17/6) : "Villepin est dans la position d'indifférence aux attentes populaires que pouvait incarner Marie-Antoinette en 1788". Ce qui promet pour l'avenir - et pour la tête - de notre Premier ministre. Que le grand Indifférent n'en profite pas pour penser qu'il fera, lui aussi, l'objet d'un film à grand spectacle -et d'une pelletée de bouquins- dans 218 ans.»
















Robespierre, défenseur de Marseille en 1791   Textes

par Jacques Guilhaumou, UMR Triangle, ENS-LSH Lyon

Lorsque les députés de Marseille précisent, dans une lettre à la Municipalité du 18 mars 1791, que « le patriotisme des Marseillais et leur noble dévouement n’ont jamais été méconnus dans l’assemblée nationale, et leurs concitoyens membres de cette assemblée n’ont laissé aucune occasion pour montrer quels étaient leurs principes », ils espèrent que « leur conduite sera un jour mieux appréciée ». A vrai dire, la Municipalité de Marseille, fort circonspecte sur leur action, préfère s’adresser à M. Robespierre, le 18 avril 1791, dans les termes suivants : « Vous avez déjà donné, Monsieur, à l’Assemblée patriotique de Marseille, des preuves d’un honorable attachement. La ville entière dont nous sommes les organes vous invite aujourd’hui à prendre sa défense. Sa cause est digne de vous, c’est celle du patriotisme luttant contre la calomnie, et de l’honneur repoussant la tâche dont on voudrait le flétrir ». Débordé de travail, Robespierre ne répond pas immédiatement à la Municipalité, qui lui écrit de nouveau le 27 mai, alors qu’il vient de lui envoyer une lettre qui n’est pas encore arrivée à bon port.La Municipalité de Marseille précise une fois de plus son attachement à la personnalité de Robespierre : « Elle se repose avec confiance sur les sentiments qui vous animent. Elle ne sera point sans défenseur tant que vous serez dans le sein de l’Assemblée nationale pour y soutenir la cause de la justice et de la liberté ; mais daignez lui donner une marque de votre attachement ; elle n’a pas besoin d’assurance, mais elle désire posséder dans ses archives une de vos lettres, qui soit le contrat de votre amitié, et le monument le plus précieux de son patriotisme. ».

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La Révolution française dans le débat politique : un enjeu   Actuel

Depuis quelques semaines, à la une du Monde, Plantu dessine les socialistes en sans-culottes avec bonnets phrygiens et piques. Mais si l'on suit Jean-Luc Mélenchon, la référence à la Révolution française chez les socialistes pourrait se réduire à la crainte du « royalisme » (de Ségolène).

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Le républicanisme avant la République. François Robert et le cercle du Mercure national   Annonces

Par Raymonde Monnier, CNRS.

Couverture du livre de Raymonde Monnier Extrait du chapitre 6 de Républicanisme, patriotisme et Révolution française, Paris, L’Harmattan, collection Logiques historiques, 2005, 360 p., auquel il convient de se reporter pour les références érudites.

La liberté d’expression et l’explosion de la presse aux premières heures de la révolution donnent naissance à une sphère démocratique de discussion où chacun s’autorise à donner son opinion sur la politique et les sujets d’intérêt général. L’essor de la presse quotidienne met la population parisienne au centre d’une révolution de l’information et de la communication, dans un espace symboliquement remodelé par l’installation du roi et de l’Assemblée à Paris. Avec le développement de la presse d’opinion dans les dernières années de l’ancien régime, la révolution donne naissance à une nouvelle figure du journaliste, le « journaliste patriote ». Dans un processus d’identification à une figure exemplaire, au nom d’une éthique de la vérité et de la justice, le journaliste auteur assume non seulement une fonction d’information, mais encore une fonction critique, voire une magistrature civique et participe d’un nouveau pouvoir (1).

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« Nous des Annales » : un compte rendu de Richard Cobb dans le Times Literary Supplement en 1966   Historiographie

Par Julien Louvrier, GRHIS-Université de Rouen.

Voici présentée dans une traduction française inédite, la recension proposée par l’historien britannique Richard Cobb, de l’ouvrage de François Furet et Denis Richet, La Révolution Française (1). Ce compte rendu au ton très virulent a été publié le 8 septembre 1966 par le Times Literary Supplement (T.L.S.) sous le titre « Annalists’Revolution », sans qu’il soit fait mention du nom de l’auteur, comme il était alors d’usage dans les colonnes de l’hebdomadaire londonien. Il a fallu attendre la seconde parution du texte dans le recueil A Second Identity (2), avec un nouveau titre, « Nous des Annales », pour découvrir enfin l’auteur de ce brûlot.

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