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Bonnet de 
la liberté

Révolution Française

La non-violence révolutionnaire   Recensions

Par Suzanne Levin, CHISCO-Paris Ouest Nanterre

A propos du livre de Micah ALPAUGH, Non-Violence and the French Revolution. Political Demonstrations in Paris, 1787-1795, New York, Cambridge University Press 2014, VIII-292 p.

Toujours présente dans l’historiographie de la Révolution française, la question de la violence révolutionnaire a pris, depuis le bicentenaire (1), un caractère quasi-obsessionnel, dont l’écho est tel que la violence est souvent tout ce que l’on retient de la Révolution dans la culture générale. S’il est sans doute peu de spécialistes de la Révolution qui avanceraient que « la violence fut le moteur de la Révolution », comme le fait Simon Schama, auteur anglais d’un ouvrage grand public paru pour le bicentenaire (2), force est de constater qu’une grande partie de l’historiographie récente rejoint ce sentiment. Sans compter les multiples études consacrées directement à la problématique de la violence dans la Révolution, pour certains, toute étude sur ce sujet se doit désormais de se focaliser sur la violence. Et cette dernière ne suffit plus : toute explication qui soit ne passerait pas par l’hypothèse de l’archaïsme – surtout du peuple – soit ne ferait pas de la violence le péché originel de « l’idéologie révolutionnaire », risque d’être suspectée d’en être partisane (3).

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La construction du droit naturel à partir du droit romain   Séminaire

Séance du séminaire L'Esprit des Lumières et de la Révolution du jeudi 31 mars 2016.
Florence Gauthier (Université Paris-Diderot) :
La construction du droit naturel à partir du droit romain

Avec le soutien du CH19 – Panthéon Sorbonne/Paris Sorbonne, du CHISCO EA1587
et de l’ED395, "Milieux, cultures et sociétés du passé et du présent", Paris Ouest Nanterre.

Réponse de Jean-Clément Martin à la recension d'Anne-Marie Coustou   Réplique

Jean-Clément Martin nous a adressé cette réponse à la recension de son ouvrage Robespierre, la fabrication d'un monstre par Anne-Marie Coustou. Nous la publions intégralement. A la différence de Jean-Clément Martin, nous ne voyons dans cette recension ni propos "diffamatoires" ni "procès politique" mais une critique argumentée de son livre.
La rédaction

Intitulé « Robespierre, la fabrication d’un médiocre », le texte de Mme Coustou consacré à mon livre Robespierre. La fabrication d’un monstre accumule tant de déformations et d’accusations mensongères, que j’attends de la revue qui l’a diffusé, Révolution Française.net, la publication de ma réponse et une mise au point désavouant des propos inexacts voire diffamatoires. La recherche systématique de confusions, d’intentions perverses et de désinformations est inadmissible d’autant qu’elle s’appuie sur des citations tronquées ou mal comprises, voire dévoyées.

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Robespierre, la fabrication d’un médiocre   Recensions

Par Anne-Marie Coustou, Professeur d'histoire-géographie

A propos de l'ouvrage de Jean-Clément Martin, Robespierre, la fabrication d’un monstre, Paris, Perrin, 2016, 400 p.

Paru après Robespierre, la fabrication d’un mythe, de Marc Belissa et Yannick Bosc (2013), l’ouvrage de Jean-Clément Martin au titre quasi identique ne propose pas, à la différence du premier, de revenir sur la construction des légendes noires ou dorées de l’Incorruptible. L’introduction qui s’ouvre sur l’épisode du pseudo-masque de Robespierre que l’auteur qualifie de « quasi-comique » nous en donne l’objet. L’on pourrait penser que l’aspect « quasi-comique » résiderait dans ce montage cousu de fil blanc censé révéler « la vraie tête » du révolutionnaire. Mais pour l’auteur, c’est la réaction des défenseurs de l’Incorruptible qui est risible car «… aujourd’hui comme hier, écrit-il, on peut débattre sans crainte de la violence de Marat, de la vénalité de Danton ou de la frivolité de la reine, alors que l’épiderme national demeure sensible dès qu’on l’évoque (Robespierre) » (p. 1 et 2). Cette « crainte du débat » ne semble pas très dissuasive au vu du nombre de biographies et articles dépréciatifs parus sur l’Incorruptible. Par contre, cette « crainte » s’avère révélatrice du propos de l’auteur dont l’objectif est de libérer la parole sur Robespierre et, en quelque sorte, de déverrouiller le débat à son sujet. Le propos du livre consiste donc « à expliquer pourquoi il est le seul dans ce cas » alors qu’il est, selon Martin, un révolutionnaire parmi tant d’autres, pas même franchement remarquable par ses prises de position, ni même le plus attaché aux principes ou le plus désintéressé.

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