Bonnet de 
la liberté

Révolution Française

Vaincre ou mourir...suite et fin (?)   Actuel

Dossier publié par la rédaction d'Écran Large, à propos du film Vaincre ou mourir :
"Notre critique de Vaincre ou mourir et les réactions pour le moins véhémentes qu'elle a suscitées en attestent : sa sortie n'est pas anodine. Et pour cause : plus ou moins adapté d'un spectacle du Puy du Fou par une structure de production dérivée du parc lui-même, co-produit par StudioCanal et distribué par une entreprise peu connue du grand public, c'est un peu une anomalie dans un paysage cinématographique français pourtant bien bigarré.
Certains reprochent à la presse de lui accorder une telle couverture. C'est néanmoins l'évidence : le film est parvenu à s'imposer dans ce paysage, fort d'une vraie exposition publicitaire et d'une distribution assez importante. Reste donc à retracer sa conception, à expliciter le contexte très particulier dans lequel il s'inscrit volontiers, à rapporter les débats qu'il engendre et à modérer des espaces commentaires pris d'assaut."

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Vaincre ou mourir...suite   Actuel

Vaincre ou mourir : critique d’un Puy sans fond de nullité   Actuel

Amorce de l'article d'Antoine Desrue, à lire sur Écran Large : "Il faut bien admettre qu’à l’annonce de Vaincre ou mourir, le premier film produit par le Puy du Fou, on se doutait qu’on allait s’en payer une tranche. Mais en y ajoutant le soutien de Vincent Bolloré et du distributeur SAJE dans leur entreprise d’évangélisation décomplexée des masses, cette réécriture hallucinée des guerres de Vendée a explosé nos compteurs Geiger. Critique d’un monument de radioactivité cinématographique".
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Voir également l'éditorial de Libération (23/01/2023), «Vaincre ou Mourir», l’histoire comme champ de bataille culturel pour les réacs : "La sortie mercredi du premier film produit par le Puy du Fou, mettant en scène les bons royalistes contre les méchants républicains pendant la guerre de Vendée, est un exemple supplémentaire de l’offensive conservatrice en cours, qui utilise le soft power pour diffuser des idées sans en avoir l’air."
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La Société des Anti-Politiques d'Aix   Etudes

par Jean-Baptiste Budjeia, Université de Lille (UMR 8529-IRHiS)

Les Antipolitiques étaient un club politique au recrutement très populaire, dans une ville « aristocratique ». Aix, capitale de l’ancienne province de Provence, fut près de trois ans capitale du jeune département des Bouches-du-Rhône. Parmi ses trois députés aux états généraux du Royaume, elle avait envoyé son archevêque, Boisgelin, et le tonitruant Mirabeau. Mais cette « façade aristocratique » ne doit pas laisser oublier qu’il existait dans cette ville un mouvement populaire fortement engagé dans le processus révolutionnaire, mouvement porté par des artisans et des cultivateurs qui s’établirent en cercle le 1er novembre 1790 et se choisirent un nom, les Antipolitiques, qui ne peut laisser indifférent. Être Antipolitiques ne signifiait pas être contre la politique, mais contre les hommes politiques, du moins contre les pratiques qui leur étaient associées, ces hommes étant perçus comme des intrigants gouvernant pour leurs intérêts propres contre la Chose publique et le « bonheur commun » ; on opposait, en somme, les intérêts particuliers à la vertu, nous y reviendrons. Des artisans et des cultivateurs qui doubleraient sur sa gauche la Société des Amis de la Constitution d’Aix, tenue par les robins de la ville, et rivaliseraient de prestige et de ferveur patriotique avec les puissants Jacobins marseillais.

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