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Bonnet de 
la liberté

Révolution Française

Un républicanisme social au XVIIIe siècle : l’exception française ?   Annonces

Ce colloque, organisé par le Centre de recherche sur l'Histoire des Systèmes de Pensée Moderne de l'Université Paris 1, se tiendra à la Sorbonne les 1er et 2 juin 2012.

L’école de Cambridge (Pocock et Skinner en particulier), en polarisant les discussions concernant le républicanisme autour des questions de la liberté des individus et des vertus civiques, ont relégué pour le moins celles de la justice sociale, et de l’égalité des conditions au second plan. Par ailleurs, ces auteurs ont presque totalement éludé la notion de souveraineté populaire. Pourtant, les philosophes considérés comme les principaux représentants du républicanisme en France au siècle des Lumières, Rousseau bien sûr mais également l’Abbé de Mably, pour ne parler que des plus connus, ont tous deux insisté sur la nécessaire répartition égalitaire des ressources en régime républicain. Significativement, cette dimension est souvent minorée, voire tout à fait ignorée par les commentateurs contemporains du républicanisme, particulièrement en ce qui concerne Mably.

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L'Arbre de la Liberté   En ligne

Film documentaire de Maxence Denis (2004)

Présentation : De l'Ayiti des Indiens jusqu'à la guerre de libération qui conduisit à l'indépendance d'Haïti, ce documentaire nous parle des différents combats qu'ont menés des hommes sur cette terre afin de l'en délivrer du joug de la servitude. De Caonabo à Toussaint Louverture, par-delà des luttes de races ou de couleurs, ces hommes se sont battus pour la Liberté et l'Égalité universelles...
Intervenants : Jacqueline Scott Lemoine (écrivain, comédienne),Odette Roy Fombrun (historienne),Florence Gauthier (historienne),Ferdinand Abissi (instituteur),Jacques de Cauna (historien),Christianne Taubira (député de la Guyanne),Jean-Louis Donnadieu (historien),Pierre Buteau (historien) Musique : Micheline Laudun Denis, Adjabel, Raoul Denis jr.

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Mythologies contemporaines : Révolution française et cultures populaires dans le monde aujourd’hui   Recensions

par Serge Bianchi, Université de Rennes II

Du mercredi 21 mars au vendredi 23 mars s’est tenu, entre le musée de la Révolution française de Vizille et l’Université Stendhal de Grenoble, un colloque « international et interdisciplinaire » au titre aussi ambitieux que fascinant : "Mythologies contemporaines : Révolution française et cultures populaires dans le monde aujourd’hui".
Les objectifs des organisateurs, Martial Poirson (1) et Alain Chevalier (2), relèvent d’un pari novateur et assumé qui ne va pas de soi, avant la tenue de cette manifestation. Il s’agit, selon eux, de conduire une « histoire sociale et culturelle de l’imaginaire révolutionnaire contemporain », en analysant dans les « cultures étrangères et aires géographiques les plus diverses », les « réappropriations et détournements » des mythes de la Révolution française par les « cultures populaires » et « leurs relais médiatiques de masse ».

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La place des droits dans le républicanisme de Philip Pettit   En ligne

Par Christopher Hamel, Centre de Théorie Politique-Université Libre de Bruxelles

Le républicanisme, contrairement au libéralisme, n’est pas fondé sur les droits. Parce qu’ils insistent sur l’importance de l’investissement des citoyens dans les affaires collectives et sur la nécessité de les former à la vertu civique pour maintenir les institutions libres, les républicains associent les droits à une sphère individuelle privée protégée des interférences de l’État, et voient en eux plutôt des outils de justification des intérêts égoïstes que des ressources essentielles à la liberté commune. Défendre ses droits individuels apparaît même, aux yeux des républicains, comme une attitude fondamentalement corrompue : les devoirs priment sur les droits.
Mais même lorsqu’ils se détachent de cette représentation pocockienne du conflit entre droit et vertu et reconnaissent le caractère indépassable de l’individualisme et du pluralisme constitutifs de la « modernité libérale », les républicains s’accordent aujourd’hui le plus souvent à attribuer une place secondaire aux droits : parce qu’ils raisonnent en termes conséquentialistes et non déontologiques, ils ne peuvent concevoir les droits que comme des effets de la délibération publique, et sont « sceptiques » quant à l’idée que les droits puissent représenter des contraintes extérieures préexistant à l’ordre social et dont le respect rendrait légitime ce dernier. Ce scepticisme s’enracine dans une conception institutionnelle ou politique de la liberté, où celle-ci n’existe que par la soumission de tous à l’empire des lois et aux institutions protectrices. Les droits attachés à l’individu indépendamment de toute appartenance politique apparaissent au pire comme des entités métaphysiques, au mieux comme de simples aspirations morales dénuées de toute force contraignante, et dont la fonction est tout au plus rhétorique.

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Voir l'ensemble du dossier de la revue Implications philosophiques consacré au néo-républicanisme.

 

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