Bonnet de 
la liberté

Révolution Française

La Thomas Paine National Historical Association   Outils

Fondée en janvier 1884 à New York , la TPNHA est l'une des plus anciennes associations historiques des États-Unis. Elle entend rendre à Paine sa place dans l'histoire des États-Unis d'Amérique et dans celle de l'âge des révolutions démocratiques à la fin du XVIIIe siècle. Moncure Daniel Conway, le premier biographe scientifique de Paine en 1892 a été le premier président de l'association en 1906.
Sur le site de la TPNHA (en anglais seulement), on trouvera des nouvelles de l'activité de l'association, des documentaires vidéo et surtout une grande partie des œuvres de Thomas Paine. A noter également la possibilité d'y télécharger une app Thomas Paine conçu pour Ipad qui reprend les textes majeurs de Paine, ainsi que des caricatures.

Voir le site de la TPNHA et accéder aux écrits de Thomas Paine

Liberté d'expression, liberté de la presse, de quoi parle-t-on ?   Textes

Les débats sur la liberté de la presse ont été âpres, en particulier en août 1789 lors de l’examen de ce qui deviend l’article 11 de la déclaration des droits. Si Robespierre ou La Fayette défendent la liberté totale de la presse, de nombreux députés du côté droit et du côté gauche s’inquiètent des risques d’une liberté illimitée, notamment pour la réputation des personnes. La formule retenue est donc un compromis : "la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme. Tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas prévus par la loi". Mais il faut plus de deux ans à l’Assemblée pour préciser ce que sont les "abus" de la liberté de la presse.

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Les biens communs : un mouvement de communards   Actuel

Le cinquième numéro de Les Possibles, la revue scientifique d'ATTAC, est consacré aux définitions, usages et enjeux de la notion de communs. Textes de Fabienne Orsi, Christian Laval et Pierre Dardot, Benjamin Coriat, Jacques Cossart, Jean-Marie Harribey, Hervé Le Crosnier, Catherine Baron, Marcella Olivera, Jean-Luc Touly. Extrait de l'article de Benjamin Coriat qui, avec Fabienne Orsi, insiste sur la "reconquête du droit de propriété" (Orsi) et fait le lien avec les luttes paysannes des XVIIe et XVIIIe siècles contre la propriété exclusive portée par le capitalisme naissant, luttes pour le droit à l'existence qui sont au cœur de la Révolution française :

Là est la puissance du commun, il apporte une réponse à l’extension sans freins de l’idéologie propriétaire et de sa crise, typiques de l’offensive néolibérale, en portant le fer en son cœur même : les droits de propriété. Le commun, comme le « libre », chacun à leur manière mais souvent de manière complémentaire, apportent des formules capables de subvertir le droit de propriété conçu et appliqué comme exclusif, pour en faire du droit partagé, du droit distribué, et quelquefois du droit « communal », au sens d’un droit appartenant à une communauté et dont chacun des membres a (différents aspects) de la « jouissance. »
Ainsi, les communs d’aujourd’hui (dans les sociétés occidentales, essentiellement de nature informationnelle…) sont les héritiers des luttes contre les enclosures physiques du passé. Ils sont le produit direct des combats menés contre les enclosures de la pensée et de la création, constitués par des « droits de propriété intellectuelle » nouveaux ou l’expansion et le durcissement de ceux qui préexistaient déjà. Au demeurant, depuis son origine, le mouvement des communs est consubstantiel à sa relation et à son affrontement avec l’érection de droits de propriété exclusifs visant à les abolir.

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