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Bonnet de 
la liberté

Révolution Française

Le beau dimanche   Actuel

Film de Dominique Cabrera. Durée 50 minutes. Scénario: Laurent Roth et Sophie Wahnich. Chorégraphie et collaboration musicale: Ana Yepes. Image: Hélène Louvart. Son: Xavier Griette. Montage: Sophie Brunet.

Une cinéaste, une historienne et douze comédiens travaillent à rendre sensible le 17 Juillet 1791. Ce jour là, 6000 parisiens sont allés sur le champ de Mars signer une pétition pour demander le jugement du roi qui venait d’être arrêté à Varennes dans sa fuite vers les armées de l’Autriche et de la Prusse.

L'homme économique   En ligne

Dans L'homme économique. Essai sur les racines du néolibéralisme (Gallimard, 2007) Christian Laval étudie la genèse des valeurs néolibérales aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Extrait de la quatrième de couverture : "Le néolibéralisme entend triompher partout dans le monde comme la norme unique d’existence des êtres et des biens. Il n’est pourtant que la pointe émergée d’une conception anthropologique globale qu’au fil des siècles l’Occident a élaborée. Celle-ci pose que l’univers social est régi par la préférence que chacun s’accorde à lui-même, par l’intérêt qui l’anime à entretenir les relations avec autrui, voire l’utilité qu’il représente pour tous. La définition de l’homme comme "machine à calculer" s’étend bien au-delà de la sphère étroite de l’économie, elle fonde une conception complète, cohérente, de l’homme intéressé, ambitionnant même un temps de régir jusqu’aux formes correctes de la pensée, à l’expression juste du langage, à l’épanouissement droit des corps."

Voir la vidéo d'un entretien avec Christian Laval et lire une recension de son ouvrage dans Mouvements

Résister à la duperie de soi : de Rousseau à Sieyès   Recensions

par Jacques Guilhaumou, UMR Triangle, ENS/Université de Lyon

Revue critique à propos de :
Augustin Giovannoni, Les figures de l’homme trompé, Paris, PUF, 2010 ; et sous sa direction, Figures de la duperie de soi, Paris, Kimé, 2001.
Jean-Jacques Rousseau en 78 lettres, un parcours intellectuel et humain, présentation de Raymond Trousson, Paris, Editions Sulliver, 2010.
Rousseau et les philosophes, sous la direction de Michael O’Dean, Voltaire Foundation, Oxford 2010.
Frank Salaün, Le genou de Jacques. Singularité et théorie du moi dans l’œuvre de Diderot, Paris, Hermann, 2010.
Daniel Roche, Les circulations dans l’Europe moderne (XVIIe-XVIIIe siècle), Paris, Fayard, 2010.

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Tunis, Le Caire. L'inévitable Terreur ?   Actuel

Par Guillaume Mazeau, IHRF-Paris 1

Le 27 juillet 1794 (9 thermidor an II), Robespierre est mis en accusation. Après une nuit de confusion il est arrêté puis guillotiné avec ses proches. La France va enfin pouvoir sortir de la Révolution. En tout cas, c’est ce que ses amis de la veille tentent de faire croire, grâce à une géniale invention : la Terreur. Dans les jours qui suivent l’exécution de l’ « Incorruptible », Barère puis Fréron et Tallien réussissent à imposer l’idée que depuis plusieurs mois, la Révolution a dégénéré en une politique volontariste de violences systématiques, entièrement organisées par la faction au sommet de l’Etat et perpétrées par des sans-culottes sanguinaires. Les historiens ont montré combien la réalité avait été plus compliquée. Qu'importe. La « Terreur » est une formidable machine à raconter des histoires : en rejetant la responsabilité des violences sur Robespierre et ses séides, les hommes de thermidor peuvent se dédouaner des exactions commises entre 1793 et 1794 et ainsi présenter leur coup d’Etat comme un acte salvateur. Terminer la Révolution, c’est arrêter la Terreur.

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