Les articles récents sont sur la nouvelle version du site - https://1789.revolution-francaise.net/
Bonnet de 
la liberté

Révolution Française

La fondation des premières républiques hispaniques, Colombie et Vénézuela, 1780-1820   Séminaire

Séminaire L'Esprit des Lumières et de la Révolution du 18 janvier 2018.
Intervention de Clément Thibaud (Université de Nantes) sur :
Libérer le nouveau monde. La fondation des premières républiques hispaniques, Colombie et Vénézuela, 1780-1820

Avec le soutien du CH19 – Panthéon Sorbonne/Paris Sorbonne, du CHISCO EA1587
et de l’ED395, "Milieux, cultures et sociétés du passé et du présent", Paris Ouest Nanterre.

Droit de propriété et droit de nécessité chez Grotius   Séminaire

Séminaire L'Esprit des Lumières et de la Révolution du 14 décembre 2017.
Intervention de Jean-Fabien Spitz (Paris I - Panthéon Sorbonne) sur :
"Droit de propriété et droit de nécessité chez Grotius : les fondements philosophiques de l’état social".

Avec le soutien du CH19 – Panthéon Sorbonne/Paris Sorbonne, du CHISCO EA1587
et de l’ED395, "Milieux, cultures et sociétés du passé et du présent", Paris Ouest Nanterre.

Art et Démocratie (1789-1792)   Outils

Art et Démocratie est une base de données de l'Université de Lausanne. Elle regroupe tous les débats qui concernent les arts entre 1789 et 1792 et a été constituée par Desmond-Bryan Kraege, Matthieu Lett et Sibylle Menal, sous la direction de Christian Michel. Présentation :

Nous avons réuni sur ce site l’ensemble des textes venus à notre connaissance qui interrogent ce que doit être le statut des arts dans un pays où il a été proclamé que le « principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. » (Déclaration des droits de l’homme, article II). Sur cette base, toutes les institutions monarchiques, sur lesquelles reposait le système des arts sous l’Ancien Régime, doivent être repensées et réformées. Ce sont pendant ces années qu’apparaissent des questions qui sont toujours d’actualité : la définition de l’artiste par rapport au praticien ou à l’artisan, la nécessité ou non d’un enseignement artistique, la forme que celui-ci doit prendre, la façon dont doivent être passées les commandes publiques, le droit des artistes sur la diffusion de reproductions de leurs œuvres, doivent désormais être fondés sur la raison et être compatible avec la liberté et l’égalité des droits.

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Hannah Arendt, la révolution et les droits de l’homme   Annonces

Hannah Arendt, la révolution et les droits de l’homme

Journée d’études organisée par Yannick Bosc (GRHis) et Emmanuel Faye (ERIAC) qui se tiendra le 17 avril 2018 de 9h30 à 18h à l'Université de Rouen, Salle Divisible Nord, Maison de l’Université (Mont-Saint-Aignan). Présentation :

L’essai De la révolution (1963) représente, après Condition de l’homme moderne et La crise de la culture, le troisième essai de la série d’ouvrages dans lesquels Hannah Arendt expose sa pensée politique.
Arendt propose de tirer les leçons de l’histoire en opposant ce qu’elle nomme l’« échec » de la Révolution française aux leçons d’une révolution supposée réussie, la « Déclaration des droits » américaine.
Il importait donc qu’historiens et philosophes se réunissent pour analyser et discuter la façon dont Arendt envisage les révolutions américaine et française et se détermine par rapport à la Déclaration des droits de l’homme et la remise en cause de celle-ci dans la pensée contre-révolutionnaire d'Edmund Burke.
La formule arendtienne du « droit à avoir des droits » amorce-t-elle, comme certains le soutiennent aujourd’hui, un tournant politique dans la considération des droits de l’homme ? Ne représente-t-elle pas avant tout une machine de guerre contre la notion même de droit naturel qui se trouve au fondement de ces droits ?

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Et ce n'était pas qu'on allait quelque part   Annonces

Pièce mise en scène par Frédérique Liebaut, Cie AWA, d'après DreamHaïti du poète barbadien Kamau Brathwaite, Théâtre de L'Epée de Bois à la Cartoucherie de Vincennes, du lundi 26 mars 2018, au samedi 31 mars 2018. Présentation de Frédérique Liebaut :

Haïti, c’est le rêve de l’humanité, le rêve qui anime tout homme de la sortie de l’esclavage, de la conquête de la liberté dans toutes ces acceptions. Il n’est donc pas étonnant que j’ai choisi un texte dont le titre est DreamHaïti, écrit par un auteur qui n’est pas haïtien comme je ne suis pas haïtienne mais parfaitement française comme j’aime à le dire en riant. Et ceux qui m’entendent ne s’y trompent pas, « parfaitement », c’est à dire élevée, dans l’idéal de la devise de la Révolution Française : Liberté, Égalité, Fraternité. Et cette devise m’a constituée. Puis par hasard j’ai été en Guadeloupe et j’ai pris conscience – comme on reçoit une gifle – que sur le territoire français car il s’agit d’un département, l’universalisme porté par cette devise devenait mortifère comme le sont les idéaux qui ne s’incarnent pas. J’ai pris conscience que j’ignorais totalement – pourtant bien éduquée – l’histoire de mon pays sur ces petits volcans surgis de la mer Caraïbe, au flanc des Amériques. Quelle amnésie ? Et quelle histoire ? Il me fallait la retrouver et la comprendre pour que cet horizon de liberté, d’égalité, de fraternité ne devienne pas le poison des fausses promesses. Et quand nous cherchons de tout notre cœur, il y a souvent des réponses qui s’incarnent et nous trouvent.

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Albert Mathiez, Robespierre et la république sociale   Annonces

Albert Mathiez, Robespierre et la république sociale, éditions critique

Albert Mathiez, Robespierre et la république sociale, Paris, Éditions Critiques, 2018, 368 p., introduction de Yannick Bosc et Florence Gauthier. L'ouvrage regroupe les principaux textes que Mathiez a consacrés à Robespierre. Nous proposons ici l'un d'entre eux, intitulé "Robespierre", une conférence organisée par le Groupe Fraternel du XIIIe et par la 7e Commission de l'USTICA (Union syndicale des techniciens de l'industrie, du commerce et de l'agriculture), publiée en 1924 par les éditions de la Maison des Jeunes.

Citoyens,
Aucun homme d’État de la Révolution n’a été plus populaire pendant sa vie que celui que les contemporains surnommèrent dès la Constituante du beau nom d’Incorruptible, aucun pourtant n’a été plus tristement calomnié après sa mort ni plus bassement outragé. On imprime couramment, jusque dans les livres scolaires qui servent à l’éducation des enfants de l’école laïque, qu’il fut un pieux calomniateur, un mystique assassin, un hypocrite sanguinaire, un ambitieux sans scrupules, on lui dénie jusqu’au talent, jusqu’à l’éloquence. On en fait un cerveau médiocre, une âme rétrécie. Quand ces gentillesses s’étalent sous la plume d’académiciens, d’écrivains bien-pensants, de remparts de l’ordre établi, cela s’explique, et il est naturel que Robespierre, qui a incarné la démocratie la plus hardie et qui l’a faite triompher tant qu’il a vécu, soit toujours poursuivi par la haine des ennemis de la justice et du progrès.

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La déclaration des droits de Condorcet en 1789   Séminaire

Séance du séminaire L'Esprit des Lumières et de la Révolution du jeudi 27 avril 2017
Intervention de Jean-Claude Gaudebout (Paris Ouest Nanterre) sur :
La déclaration des droits de Condorcet en 1789.

Avec le soutien du CH19 – Panthéon Sorbonne/Paris Sorbonne, du CHISCO EA1587
et de l’ED395, "Milieux, cultures et sociétés du passé et du présent", Paris Ouest Nanterre.

La conception de la souveraineté populaire chez Prieur de la Marne   Séminaire

Séance du séminaire L'Esprit des Lumières et de la Révolution du jeudi 16 mars 2017
Intervention de Suzanne Levin (Paris Ouest Nanterre) sur :
La conception de la souveraineté populaire chez Prieur de la Marne.

Avec le soutien du CH19 – Panthéon Sorbonne/Paris Sorbonne, du CHISCO EA1587
et de l’ED395, "Milieux, cultures et sociétés du passé et du présent", Paris Ouest Nanterre.

Maudite révolution !   Annonces

Une pièce d’Olivier Tonneau, par la Compagnie Tabasco. Dimanche 28 janvier à 15h, Théâtre El Duende, 23 rue Hoche, 94200 Ivry-sur-Seine. Réservations : theatre-elduende.com ou 01 46 71 52 29. Présentation :

Liberté, égalité, fraternité: c'est à Robespierre que la France doit la belle devise qui orne tous ses bâtiments publics. Mais elle n'en fut pas toujours digne. Elle s'en est même autorisée pour justifier les pires exactions : le colonialisme, les discriminations, les guerres…
La pièce retrace l'éveil politique d'un homme confronté à des œuvres littéraires, débats parlementaires, journaux intimes, pamphlets politiques joués par deux comédiennes. Proposant une forme de théâtre documentaire, Maudite révolution tisse ainsi la trame, au fil des âges et sur tous les continents, de la lutte sans cesse recommencée pour les droits de l'homme. Redécouvrir la révolution par ses marges permet que le mythe national redevienne aspiration universelle.

La pièce sur le site du Théatre El Duende

La présentation d'Olivier Tonneau sur son blog

Le blog Veni Vidi Sensi et la Révolution française   En ligne

Le site historique Veni Vidi Sensi propose des textes et des vidéos You Tube, notamment sur la Révolution française. Ces vidéos sont réalisées par Histony, un jeune historien qui entend faire partager ses réflexions sur l'histoire en général (l'histoire peut-elle être neutre ?) et sur celle de la Révolution française en particulier. S'appuyant sur l'historiographie récente, il cherche à faire connaître l'histoire scientifique de la Révolution française avec un ton personnel et souvent humoristique. Dans l'un des derniers billets du blog, Histony analyse le dossier consacré à la Révolution française par l'hebdomadaire de droite "Le Point".

Populiste ou Jacobin ? Critique du populisme de gauche   Actuel

Texte publié par Olivier Tonneau sur son blog Mediapart, à propos du "populisme de gauche" théorisé par Ernesto Laclau et Chantal Mouffe qui influence Podemos en Espagne et plus récemment Jean-Luc Mélenchon. Extraits :

"Il y a quelque chose qui cloche dans le «populisme de gauche» de Mouffe et Laclau. Oui, mais quoi? Une manière de répondre à cette question est de revenir au fondement de leur doctrine, qui réside dans l'interprétation de la Révolution française comme matrice des totalitarismes popularisée par François Furet."
"Ceux qui se réclament aujourd’hui du populisme contre le néolibéralisme ne le savent peut-être pas : dans l’ouvrage qui les a rendus célèbres, l’ennemi de Mouffe et Laclau n’était pas le néolibéralisme mais le totalitarisme. Dès la préface de l’ouvrage, les auteurs s'inscrivaient dans les thèses de Claude Lefort et François Furet (tous deux cités dans l’ouvrage avec approbation) selon lesquelles le totalitarisme avait pour matrice le jacobinisme. La préface se lit comme une notice nécrologique de « l’imaginaire jacobin », expression qui apparaît en relation avec une série d’ « échecs et de déceptions : depuis Budapest à Prague et au coup d’état en Pologne, de Kaboul aux séquelles des victoires communistes au Vietnam et au Cambodge ». Le retournement récurrent des insurrections en états totalitaires menait Mouffe et Laclau à appeler à une rupture théorique radicale."

Lire l'article sur le blog d'Olivier Tonneau

Vers une république des biens communs ?   Actuel

Vidéos du colloque "vers une république des biens communs" qui s'est tenu à Cerisy du 8 au 15 septembre 2016. Présentation :

"Mieux connu depuis l'attribution, en octobre 2009, du prix Nobel d'économie à Elinor Ostrom, le concept de « communs » ou de «biens communs» fait actuellement florès dans de nombreuses disciplines: économie, gestion, droit et science politique, mais aussi dans les programmes de militants et responsables politiques. Ainsi le Parlement européen a constitué un intergroupe dédié aux « services publics et biens communs ». Surtout, de très nombreuses initiatives témoignent de la vitalité de nouvelles forces sociales du vivre et produire ensemble et autrement, pour promouvoir des laboratoires citoyens et économiques dans les domaines tels que l’économie collaborative, la santé, l’éducation, la transition énergétique, le domaine foncier et pour utiliser des logiques de biens communs pour une gouvernance plus démocratique de fourniture de services d’intérêt général et élargir les choix dans les partenariats publics/privés. Dans ces temps de mutations économiques, technologiques, écologiques, sociales, majeures, ce colloque est conçu comme un carrefour pluridisciplinaire de rencontres et d'échanges entre chercheurs et acteurs, venant de plusieurs pays européens, pour cerner le contenu du concept de biens communs et sa capacité à permettre la construction d'une nouvelle manière de vivre en société."

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La France et les Amériques entre révolutions et nations 1776-1835   Annonces

Journée d'étude organisée par Tangi Villerbu qui se tiendra le 30 novembre 2017 au Centre des Archives diplomatiques de Nantes.

Présentation : "Pour prendre la suite de la journée organisée à l'Université de La Rochelle le 13 novembre 2015 (Marchands, exilés, missionnaires et diplomates : Les Français et les Etats-Unis, 1789 – 1815), cette manifestation élargira le regard en posant la question de l'usage des sources, dans les Amériques comme en France (et ailleurs) pour l'étude des relations internationales au sens large, des circulations des personnes, c'est-à-dire des migrations de toutes sortes mais aussi des voyages d'affaire, d'agrément ou d'étude, des circulations culturelles, qu'elles soient de biens ou d'idées, du commerce atlantique..."

Voir le programme sur le site du CRHIA (Université de La Rochelle)

Les prud’homies et la Révolution française : naissance d’un modèle   En ligne

Par Yannick Bosc, Université de Rouen Normandie - GRHis

Sous l’Ancien Régime, les prud’homies de pêcheurs sont des corporations. Considérées comme des archaïsmes moyenâgeux, les corporations sont abolies pendant la Révolution française, mais pas les prud’homies de pêcheurs qui deviennent même des modèles dont on redécouvre aujourd’hui les vertus républicaines. Comment expliquer cette singularité ?

Les corporations, constituées au Moyen-Age, regroupaient des personnes exerçant un même métier. Les patrons et les ouvriers dépendaient donc de la même organisation qui disposait de privilèges, reconnus par la monarchie, permettant de réglementer et de contrôler l’exercice du métier. Avec la Révolution française, cette structure d’encadrement de la société d’Ancien Régime disparaît. Le 4 août 1789, l’Assemblée nationale vote l’abolition des privilèges qui touche les ordres (elle met fin à la noblesse) mais aussi les villes et les provinces qui disposaient de « libertés » particulières. Cependant les corporations et leurs privilèges passent temporairement entre les mailles du filet. Il faut attendre la loi d’Allarde en 1791 pour qu’elles soient abolies. Au lendemain du 4 août, les communautés de métiers sont en sursis tant il semble cohérent pour les contemporains que ces corps dits privilégiés soient également compris dans l’abolition.
Sentant son avenir plus qu’incertain, la prud’homie de Marseille s’organise. Elle décide d’envoyer une délégation à Paris, composée de ses deux premiers prud’hommes et de son secrétaire archiviste, afin de plaider en faveur du maintien de sa juridiction auprès de l’Assemblée constituante. La prud’homie de Toulon est associée à la démarche.

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L'Esprit des Lumières et de la Révolution 2017-2018   Séminaire

Programme 2017-2018 du séminaire de recherche animé par Marc Belissa, Yannick Bosc, Marc Deleplace et Florence Gauthier. Les séances se tiendront le jeudi de 18h à 20h à l’Université Paris Sorbonne, 17 rue de la Sorbonne, salle G075 escalier E, 2e étage.

9 novembre : Yannick Bosc (Rouen) et Florence Gauthier (Paris-Diderot), Albert Mathiez, la Révolution russe et la révolution française.

14 décembre : Jean-Fabien Spitz (Paris 1), Droit de propriété et droit de nécessité chez Grotius : les fondements philosophiques de l’état social.

18 janvier : Clément Thibaud (Nantes), Publics et contre-publics des Droits de l’Homme en Terre-Ferme (1793-1815).

8 février : Marc Belissa (Paris Ouest Nanterre), La réception de la première partie de Rights of Man aux États-Unis (1).

15 mars : Marc Belissa (Paris Ouest Nanterre), La réception de la première partie de Rights of Man aux États-Unis (2).

5 avril : Marie Cornu (CNRS) et Judith Rochfeld (Paris 1), Les communs et le droit.

3 mai : Gaïd Andro (Nantes), Administrer la liberté politique ? Expérimentation, reconfiguration et occultation d'une pensée administrative révolutionnaire (1789-1799).

Le séminaire L’Esprit des Lumières et de la Révolution est soutenu par le CH19 – Panthéon Sorbonne/Paris Sorbonne, le CHISCO EA1587 et l’ED395, "Milieux, cultures et sociétés du passé et du présent", Paris Ouest Nanterre.

 

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