Le volumineux ouvrage de l’historienne Rita Hermont-Belot sur L’abbé Grégoire, sous-titré La politique de la vérité s’efforce de prendre au sérieux les efforts constants de l’abbé Grégoire pour établir, dans le moment extraordinaire et enthousiasmant de la Révolution française, une relation durable entre politique et religion à l’horizon de l’idée nouvelle d’unité nationale. Faut-il rappeler sa célèbre apostrophe de mars 1795: « Qui n’aime pas la République est un mauvais citoyen, et conséquemment un mauvais chrétien » ? Il ne s’agit donc pas, à proprement parler, de faire ici une biographie de Grégoire, même si l’auteur a effectué un savant travail de recherche tant dans les sources manuscrites qu’imprimées présentées dans la rubrique « bibliographie ». L’objectif proclamé par l’auteure consiste plutôt dans une exploitation minutieuse, chronologique et conséquente du contenu des opinions et des discours de Grégoire, prononcés pour une part au sein de l’Assemblée nationale au titre de sa fonction de législateur.



Qui plus est, une bonne part de l’ouvrage est consacré à l’examen des idées du milieu des prêtres patriotes en 1789, curés radicaux dont Grégoire apparaît comme la figure emblématique, et où il côtoie d’autres personnalités connues telles que Lamourette et surtout Fauchet. Le genre rhétorique concerné est d’abord le « sermon patriotique », sorte de préambule au discours d’assemblée pour Grégoire tout particulièrement, et dont la lecture s’enrichit en contexte à l’aide de ses Notes sur les Etats Généraux récemment acquises par les Archives Nationales. A vrai dire, en se positionnant du côté de Grégoire et des curés sensibles à « la radicalité de 1789 » (François Furet), l’auteur s’intéresse plus au contenu de leurs discours qu’à leur insertion dans le processus révolutionnaire. C’est pourquoi il convient ici de se tourner aussi vers la problématique de Timothy Tackett développée dans son ouvrage sur Par la volonté du peuple. Comment les députés sont devenus révolutionnaires (Albin Michel, 1997) qui permet de mieux appréhender la dynamique révolutionnaire de Grégoire et des curés-députés en 1789 dans le mouvement d’ensemble des députés aux Etats Généraux, en marquant par exemple le frein constitué par la relation complexe de ces curés radicaux à la hiérarchie ecclésiastique dans l’entrée en mouvement du clergé auprès du Tiers Etat.

Toujours est-il que le bon côté de cet ouvrage relève de la description précise du discours des prêtres patriotes en 1789. Nous voyons ainsi se mettre en place un déchiffrement de l’événement inscrit dans la perspective de « l’oeuvre de Dieu ». « Moment de renouvellement de toutes choses » (Fauchet), 1789 marque, selon ces prêtres, la présence de Dieu, donc inscrit le souffle de l’esprit divin dans la réalité politique. Un nouvel ordre se met en place qui réalise les promesses des Ecritures d’une fraternité universelle. C’est à partir des principes de l’Evangile que la Révolution s’effectue, incarnant ainsi la volonté divine dans une politique chrétienne bien réelle. Nous assistons bien à la mise en place d’une thématique chrétienne en révolution. Les idées de régénération et d’unité y occupent une place centrale, à la jonction de l’espérance chrétienne et de la promesse révolutionnaire.

Faut-il alors souligner les paradoxes d’une telle conception de la régénération, comme le fait Alyssa Goldstein Sepinwall dans un article (2000) des Annales Historiques de la Révolution Française et son récent ouvrage (2005) sur L'abbé Grégoire dont l'historien Gary Kates analyse l'originalité au regard de la question de l'universalisme ? Très certainement au regard de la volonté de construire une république évangélique universelle dans l'ensemble du parcours philosophique de Grégoire. Cependant, en insistant sur l’appartenance de tous à une même humanité, Grégoire n'introduit-il pas des différences spécifiques, qui marque donc à la fois une part de contrainte et une part de libération ? Toujours est-il que Grégoire considère la finalité divine en tant qu’incarnation d’une politique de la liberté, liberté certes maintenue dans les limites des devoirs du chrétien. Ainsi est affirmée une vocation catholique spécifique de la nation française qu’il s’agit de mettre en acte dans l’adéquation entre le projet des hommes et le projet de Dieu. Grégoire trouve là sa source d’inspiration pour ses interventions à l’Assemblée nationale, y puise un garant de l’authenticité de son combat législatif.

Nul ne s’étonnera donc si les figures du lien se multiplient sous sa plume par souci d’enraciner toujours plus les actes révolutionnaires dans les principes religieux. Ainsi Grégoire et les prêtres patriotes ne cessent de spécifier tel ou tel acte politique, tout en maintenant le principe de la soumission des hommes à Dieu. S’agit-il vraiment, comme l’affirme l’auteur, de « l’ultime occurrence de la rencontre entre Dieu et sa créature » ? De toute façon, nous sommes bien là au coeur de la tension entre la transcendance divine et l’immanence de l’événement révolutionnaire, du dilemme entre la grâce et la tâche qui sous-tend la vigueur du combat de Grégoire pour une politique de vérité, certes vouée à l’échec sur le moyen terme. C’est donc dans le travail d’assemblée que Grégoire trouve essentiellement les forces et les arguments pour renforcer la politique chrétienne qu’il préconise. L’argument le plus remarquable est celui de souveraineté du peuple, qu’il puise plus chez les tyrannicides du 16ème siècle et les pères fondateurs du jansénisme que chez Rousseau. Nous touchons là à une question majeure de philosophie politique, autre originalité de cet ouvrage inscrit résolument dans le courant de « l’historiographie critique » autour de François Furet, Marcel Gauchet et Mona Ozouf. Dans ce contexte religieux, la souveraineté du peuple apparaît voulue et instituée par Dieu, entité qui a choisi de se servir du politique comme domaine privilégié de sa volonté. Nous comprenons désormais mieux l’absence d’utilisation du mot de souveraineté chez l’abbé Sieyès jusqu’en l’An III: cet « écrivain patriote » a pu vouloir ainsi se démarquer du milieu des prêtres patriotes dans son refus d’instaurer un lien entre la volonté humaine et la volonté divine (voir son manuscrit inédit Sur Dieu ultramètre).

A vrai dire, Grégoire a été, sous la plume de l'auteure, un « conventionnel heureux » en dépit de l’épreuve de la Terreur. « Réfugié » au sein du Comité d’Instruction Publique, il y déploie son projet à l’aide d’une politique culturelle particulièrement ambitieuse. La politique de la langue y occupe une place centrale, et l’auteur s’attarde avec raison sur ce point central mais bien connu, tout en insistant sur le fait que le programme proposé d’universalisation de langue française s’inscrit aussi dans la quête religieuse d’une langue française, langue du culte pour tous. Il convient aussi d’insister sur la dimension temporelle, sociale et spatiale de l’universalité revendiquée du français par Grégoire à l’aide des analyses de Brigitte Schlieben-Lange dans son ouvrage sur Idéologie, révolution et uniformité de la langue (Liège, Mardaga, 1996). De son enquête sur les patois et les mœurs des gens des campagnes, sur la base d’un questionnaire envoyé le 13 août 1790, à son Rapport lu à la Convention nationale sur La nécessité et les moyens d'anéantir les patois et d'universaliser la langue française du 16 prairial an II, Grégoire balise un espace où la mise à l’ordre du jour du français comme langue nationale se construit progressivement dans l’opposition aux idiomes avec le souci premier de permettre l’accession de la langue à une dimension universelle jusque dans sa part de réel, plus que dans le but d’éradiquer les « idiomes grossiers ».

Montagnard, Grégoire l’est donc dans une telle attention au passage de l’idéal au réel, tout en restant dans le projet. Ainsi l’auteure peut affirmer avec raison que Grégoire développe dans son projet culturel une véritable « esthétique de la Montagne ». Cette expression particulièrement percutante, recoupant les études de Françoise Brunel sur le projet montagnard qui d’ailleurs ne considère pas Grégoire comme un Montagnard, nous renvoie à une émotion, un enthousiasme, une sensibilité face aux monuments, aux antiques, aux livres, etc. qui révèlent un abord systématique des virtualités sensibles, y compris la sensation du sublime. L’hétéronomie du sensible côtoie ainsi la quête de l’unité, réconciliant les sens et la raison.

En fin de compte, l’apport principal de cet ouvrage est d’avoir réinséré, dans un premier temps, la pensée politico-religieuse de Grégoire et des prêtres patriotes au sein du libéralisme politique de la Révolution française en définissant une variante, le libéralisme gallican, qui les différencie autant du libéralisme constituant de Sieyès que du libéralisme égalitaire des robespierristes. Puis, dans un second temps, l’auteur associe Grégoire à la Montagne dans la quête d’une esthétique politique. La discussion reste ouverte entre historiens sur ce point. Mais la preuve est ainsi faite, avec cet ouvrage, qu’une historienne peut produire une belle leçon de philosophie politique, tout en respectant les règles du métier d’historien.



Reste que l’abbé Grégoire est tout aussi partie prenante dans le débat des philosophes, comme le montre l’ouvrage de Josiane Boulad-Ayoub sur L’abbé Grégoire, apologète de la République, également disponible dans son édition électronique, ainsi que la récente thèse (2004) de Jean Dubray sur Les fondements anthropologiques et l’art social dans l’œuvre de l’abbé Grégoire.

Josiane Boulad-Ayoub précise en quoi Grégoire « rencontre dans la Révolution le signe providentiel l'autorisant à identifier, dans le même combat, l'organisation d'une Église nationale "régénérée" faisant retour à la tradition égalitaire de l'Église primitive, sans despotisme hiérarchique, au républicanisme comme théorie générale de la liberté politique et de la souveraineté du peuple ». Grégoire se situerait ainsi « dans la lignée de Montesquieu, de Rousseau, et sans doute de Mably, pour les classiques ; des Idéologues, aussi, du cercle d'Auteuil, dont il appréciait la tolérance, mais, dépassant l'eurocentrisme de ses contemporains, il applique leurs thèses, à l'échelle planétaire, à tous les citoyens, sans distinction de races, de religions ni de couleurs. ». Partisan d’une chrétienté républicaine, il propose l’alliance de « toutes les sections de la famille universelle », donc des hommes libres et moraux au nom d’un « cri de l’Evangile », la charité à l’encontre de toute forme de despotisme. Ainsi est ouvert un vaste débat sur la portée philosophique et républicaine de l’œuvre de Grégoire, sur sa dimension apologétique. Notons par ailleurs dans ce petit ouvrage, un choix de textes pages 117 à 224 qui permet d’appréhender la manière dont la pensée religieuse, et au-delà, de Grégoire forme faisceau en faveur de la république : de la Motion en faveur des Juifs au Mémoire en faveur des gens de couleur, en passant par le Discours sur la liberté des cultes, le Rapport sur le conservatoire des arts et métiers et trois autres textes.

La revisite de la philosophie chrétienne de Grégoire que nous propose Jean Dubray sur la base des éléments de la doctrine chrétienne actualisés par cet homme de foi s’avère ainsi d’un grand intérêt. Quel que soit l’attrait limité que l’on peut avoir pour le travail de « création religieuse » mis en œuvre par Grégoire au sein même de la pensée républicaine, nous devons être conscient de son rôle fondateur. Avec l’objet présent de recherche, l’art social, l’anthropologie religieuse de Grégoire nous installe sur le versant de la connexité entre des données qui peuvent être perçues comme paradoxales, voire contradictoires au sein de l’œuvre de Grégoire ici très largement brassée, mais dont Jean Dubray s’efforce à tout moment de reconstituer avec une grande minutie la cohérence au titre de l’immense effort de synthèse opéré par Grégoire.

En effet, la première partie nous propose un parcours au sein des intuitions théologiques de Grégoire sur la nature humaine qui permet de comprendre le lien si spécifique entre le fixisme d’une nature humaine marquée par le mal absolu, sur la base du péché originel, le concordisme science/foi dans la tradition augustinienne, et la théologie de la Révélation et du mystère où se pose l’accord a priori entre le dogme et la raison. Dans la lignée d’une théologie janséniste centrée sur une vision pessimiste de la nature humaine et d’un augustinisme stricte, il apparaît chez Grégoire une démarche singulièrement volontariste dans la quête infinie de la connivence entre les principes théologiques et les réformes révolutionnaires. Ce penseur original est donc à la fois un sceptique de la nature humaine et un utopiste de la culture démocratique. Il s’oppose donc à toute approche matérialiste du Moi humain qui met l’accent sur la métaphysique nominaliste de l’individu empirique - voir le cas de Condillac, et surtout de Sieyès, proche par ailleurs en matière de formulation d’un nécessaire art social - et qui récuse donc l’antinaturalisme foncier de la pensée janséniste. De fait, Grégoire a une vision à la fois foncièrement négative du Moi humain (voir son analyse du despotisme) et volontariste à l’extrême lorsqu’il s’agit de promouvoir l’art social au plus près de l’éthique, par la fondation du Moi sur un acte de foi en l’amour infini à l’égard de son prochain.

Car tel est le centre de cette passionnante thèse : nous faire connaître la portée de l’art social dans l’œuvre de Grégoire, en particulier au sein de la deuxième partie de l’ouvrage. L’auteur y réussit par l’ampleur des textes convoqués, des auteurs confrontés, tant parmi les contemporains de Grégoire qu’au regard de la pensée d’auteurs plus proches de nous. Nous émettrons juste une réserve sur le fait qu’il n’est pas proposé dès le départ une analyse, à travers divers auteurs (les physiocrates, Condorcet, Sieyès, etc.), de la notion d’art social qui ne peut ainsi être mise au compte des néologismes de Grégoire. Il n’en reste pas moins que l’auteur montre bien la connexité entre vertus républicaines et principes religieux chez Grégoire sous la forme d’une lecture, en terme d’agapè évangéliques, des idéaux de liberté, égalité et fraternité. Ainsi, au regard de Grégoire, la Révolution s’avère la réponse la plus appropriée à la grâce divine. La question se pose alors – et l’auteur ne n’élude pas – de l’apport d’une telle investigation philosophique par rapport à l’ouvrage de Rita Hermon-Belot dont nous avons rendu compte précédemment. Rappelons que dans ce travail, et au-delà de la description minutieuse du milieu et du discours des prêtres patriotes de 1789 sur lequel s’adosse Grégoire dans ses convictions révolutionnaires, nous trouvons une analyse minutieuse des figures du lien entre actes révolutionnaires et principes religieux, donc de l’acte révolutionnaire comme ultime occurrence de la rencontre entre Dieu et sa créature. Dans son refus d’un continuum naturel, la philosophie de Grégoire associerait « heureusement » l’hétéronomie du sensible et la quête infini de l’unité.

L’étude du philosophe Jean Dubray nous interroge plus avant sur une telle vision « heureuse » du libéralisme gallican de Grégoire, qui justifierait pleinement sa glorification républicain. Dans une démarche foncièrement analytique, et d’autant plus intéressante par la minutie de telle ou telle analyse comparative (nous avons d’ailleurs retenu à ce propos la relation complexe entre Grégoire et Helvétius abordée à plusieurs reprises), Jean Dubray, en particulier dans la troisième partie sur le passage des modalités concrètes de l’art social à ses fondements théologiques, nous ouvre une perspective quelque peu différente, moins « heureuse ».

Grégoire nous convoque bien à la rencontre des passions humaines ; il en marque d’abord les limites si l’on s’en tient aux solutions insuffisantes de l’intérêt, voire du désintéressement. La seule solution possible relève alors du fondement sur la Caritas, entre amour de Dieu et amour de prochain dans leur intime réciprocité. Que devient donc, dans cette ultime réflexion, cette politique de la vérité dont parle Rita Hermont-Belot ? Un échec à terme encore plus prononcé, à vrai dire, que nous le pensions, avant de lire Jean Dubray. Tout cela tient au fait que l’ultime connexité proposé par Grégoire entre bonheur, vertu, religion et société demande un acte de foi si prononcé dans l’amour infini des autres, ses ennemis compris, qu’il ne peut concerner, semble-t-il, que les élites. Ainsi la synthèse proposée par Grégoire, aussi universelle soit-elle, n’en reste pas moins fondatrice, au terme du lien établi entre vertus naturelles et vertus théologales, d’un élitisme républicain au moins contradictoire avec l’énoncé, sur une base dogmatique, de la règle de réciprocité issu d’un idéal d’altérité. En fin de compte, Jean Dubray nuance, voire infléchit de façon significative, la thèse « heureuse » d’une plénitude de la politique de la vérité chez Grégoire, donc de son apport au républicanisme. Il nous fait circuler au cœur d’une pensée de l’alliance entre le mal originel de la nature humaine et la toute puissance de la volonté de l’homme lui-même. Ce volontarisme extrême, sur lequel repose toute l’entreprise réformatrice de Grégoire, suscite, chez le lecteur de ce passionnant travail, une grande perplexité, dont nous avons essayé de rendre compte.

Foncièrement attaché au républicanisme, Grégoire occupe une place singulière tout au long de la Révolution française, tout particulièrement pendant le Directoire, comme le souligne Bernard Gainot dans son compte-rendu du livre d'Alyssa Goldstein Sepinwall dans le numéro 243 des Annales Historiques de la Révolution française, bientôt en ligne. Dans le fait même que la pensée de Grégoire est de plus en plus marquée par l'apologétique de la libération universelle au nom de la diffusion d'un message émancipateur chrétien, elle demeure largement ouverte à l’investigation de l’historien et du philosophe sur la base d’une actualité toujours aussi vive des paradoxes de la tradition républicaine qui se trouve à la source de la culture démocratique française.

Note de lectures d’après les ouvrages de :

Josiane Boulad-Ayoub, L’abbé Grégoire, apologète de la République, Paris, Champion, 2005, 256 pages

Alyssa Goldstein Sepinwall, The Abbé Grégoire and the French Revolution. The Making of Modern Universalism, Berkeley and Los Angeles, 2005. Voir le compte-rendu de Gary Kates, ainsi que celui de Jeremy Black. Voir aussi ses articles en français sur "Grégoire et Haïti: un héritage compliqué" dans Grégoire et la cause des noirs: combats et projets, éds. Yves Benot and Marcel Dorigny, Paris : Société française d'histoire d'outre-mer /Association pour l'étude de la colonisation européenne, 2000 et "L’héritage de la Révolution française aux États-Unis: le rôle d’Henri Grégoire dans le monde atlantique," dans La France et les Amériques au temps de Jefferson et Miranda, éds. Marcel Dorigny and Marie-Jeanne Rossignol, Paris: Société des Études Robespierristes/Institut d’histoire de la Révolution française, 2001), 49 - 61.

Rita Hermon-Belot, L’abbé Grégoire. La politique de la vérité, avec une préface de Mona Ozouf, Paris, Seuil, 2000, 506 pages.

Jean Dubray, Les fondements anthropologiques et l’art social dans l’œuvre de l’abbé Grégoire, Thèse de doctorat en philosophie, Université d’Aix-Marseille I, sous la direction de Pierre Livet, 2004, 790 pages. Thèse publiée sous le titre La Pensée de l'abbé Grégoire: despotisme et liberté, SVEC, Voltaire Foundation Oxford, 2008, 338 pages.