Proudhon conçoit l'anarchisme comme le prolongement et le développement de la Révolution française. Il considère que l'histoire de l'humanité a été dominée par le principe religieux jusqu'à la Révolution française qui, en faisant prédominer le principe juridique des Droits de l'Homme et du Citoyen, a ouvert la voie à la réalisation d'un ordre de choses contraire fondé sur la justice, dont il faut désormais tirer les conséquences politiques, économiques et sociales (5). Pour autant, en 1848, Proudhon ne veut pas se borner à être un simple imitateur de la Révolution française, comme il l'écrit dans les Confessions d'un révolutionnaire qu'il publie en 1849 : « de ce que, sous le nom de démocrates-socialistes, nous étions les continuateurs de 93, s'ensuivait-il que nous en dussions faire, en 1849, la RÉPÉTITION ? (…) Non (…) Et la raison, c'est que la Révolution en 1793 était surtout politique, et qu'en 1849 elle est surtout SOCIALE (6). » D'ailleurs, c'est dès les débuts de la révolution de 1848 que Proudhon s'élève contre l'imitation par les républicains des traditions révolutionnaires de 1789 ou de 1793. Ainsi, dans la brochure Solution au problème social qu'il fait paraître à la fin du mois de mars 1848 et dont il publie des extraits en avril dans son journal Le représentant du peuple, il affirme déjà que la révolution de 1848 est avant tout une révolution sociale et non une révolution politique et que « ce n'est point avec des lambeaux de la constitution de l'an VIII, de celle de l'an III ou de l'an Il, flanquées du Contrat social et de toutes les déclarations de Droits de Lafayette, de Condorcet et de Robespierre, que l'on traduira la pensée du Peuple (7) ».

Robespierre n'est pas seulement pour Proudhon une référence inutile ou dépassée, il est également un exemple dangereux. Dans les ouvrages qu'il publie après la révolution de 1848, il dénonce les dangers que font courir à la révolution les démocrates-socialistes, qui font de Robespierre leur « patron » car « c'est à l'exemple et sur l'autorité de Robespierre que le socialisme, en 1797 et 1848, a été proscrit ; c'est Robespierre qui, aujourd'hui, nous ramènerait à un nouveau brumaire (8) ». En effet, à la différence des néobabouvistes hébertistes, Proudhon dénonce non seulement le caractère bourgeois et clérical de la politique de Robespierre mais aussi son aspect autoritaire et voit dans « la république indivisible de Robespierre, la pierre angulaire du despotisme et de l'exploitation bourqeoise (9) » et dans le jacobinisme « la corde d'amarre qui doit retenir le vaisseau de la civilisation dans le port de la Religion, du Gouvernement et de la Propriété (10) ».

La vive répulsion que Proudhon nourrit à l'égard des Jacobins est une des formes de l'antipathie qu'il éprouve à l'égard de tout système autoritaire, de toute autorité politique centralisée, voire de tout gouvernement (11). Dans les Confessions d'un révolutionnaire, il présente Robespierre comme « l'incarnation du jacobinisme » qui est favorable au « maintien de l'autorité qu'il convoite » et dont « les anarchistes et les libres-penseurs sont (l)es plus grands ennemis (12) ». Il dénonce la « fureur de gouvernement » des « dictateurs » du Comité de salut public qui « agirent comme des rois » et « ne surent que proscrire et guillotiner », voit le 9 thermidor comme « un avertissement donné par le pays à la dictature jacobine » et affirme que « c'est le pouvoir qui a perdu les Jacobins (13) ». Indigné tant par les idées anarchistes de Proudhon que par ses attaques contre les démocrates-socialistes et contre Robespierre, Louis Blanc lui réplique le 15 novembre 1849 dans son journal Le nouveau monde, où il s'exclame : « Quelles ténèbres dans un esprit où peuvent s'opérer, tantôt ces effroyables confusions, tantôt ces déchirements mortels ! ». Il affirme qu'« après avoir défendu avec un indomptable courage la Révolution contre les prêtres et les rois, Robespierre et Saint-Just voulurent, non pas que la Terreur devînt mais cessât d'être un système » et fait l'éloge de « ces héros du salut public » qui « succomb(èrent) à la coalition des fourbes et des égoïstes, des lâches et des corrompus (14) ». Très attaché au principe d'autorité, Louis Blanc est également indigné par les critiques que Proudhon fait de l'usage du pouvoir révolutionnaire et lui rétorque qu'« entre les mains de Robespierre et de Saint-Just, le POUVOIR des Jacobins c'était la Révolution même » et que Robespierre « s'en servit pour venger le Peuple et l'élever ». Il va même jusqu'à comparer ses critiques aux manœuvres des Thermidoriens (« ce fut avec le mot dictature, aiguisé en couperet, qu'ils assassinèrent Robespierre ») et demande : « ceux qui insultent à la mémoire des vaincus de Thermidor, prétendent-ils (…) continuer ceux qui leur coupèrent la tête (15) ? » La polémique se poursuit dans les mois qui suivent. Louis Blanc publie le 15 décembre 1849 et le 15 janvier 1850 deux nouveaux articles dans lesquels il s'insurge contre les attaques envers les « génies puissants par qui fut allumée cette flamme de la Révolution (16) », attaques qui ont « bafou(é) la tradition révolutionnaire, amnisti(é) le 9 thermidor (17) ». Proudhon prend lui aussi la plume à plusieurs reprises pour défendre ses théories politiques contre les attaques de 1'« ombre rabougrie de Robespierre (18) » qui a « le même amour de la parole, les mêmes inclinations dictatoriales, le même talent d'agitation, les mêmes pensées rétrospectives, les mêmes allures réactionnaires, (…) la même nullité d'idées, la même incapacité politique » que son modèle (19). Il va même jusqu'à se moquer de Pierre Leroux (qui a lui aussi brièvement pris part à la polémique). Ses tendances mystiques permettent à Proudhon de le présenter comme le Dom Gerle de Louis Blanc : « citoyen Louis Blanc, vous êtes Robespierre. Et, admirez l'étonnante analogie des temps : vous avez encore, dans Pierre Leroux, votre dom Gerle, et je m'assure que les Catherine Théo (sic) ne vous manqueront pas (20) ».

Si cette polémique finit par s'éteindre, Proudhon est ensuite attaqué par les rédacteurs du Proscrit. En effet, dans le premier numéro du journal qui paraît en juillet 1850, Martin Bernard, grand admirateur de Robespierre proche de Barbès, qui s'est exilé après le 13 juin 1849 (21), prend la défense de la « tradition révolutionnaire », seule source du « vrai socialisme », et déclare que : « si nous évoquons de la tombe des martyrs de thermidor, la sainte tradition qu'ils nous ont léguée, (…) c'est pour y puiser les plus grands exemples qui nous aient été laissés par l'histoire (22) ». Il conclut en affirmant que l'anarchisme est une nouvelle manifestation de l'Hébertisme (idée déjà avancée par Louis Blanc dans son article du 15 décembre 1849 (23)) :

Comme il y a soixante ans, sans compter les royalistes de toutes nuances, il n'y a que trois grands partis dans la révolution : les girondins, ou ceux qui veulent immobiliser la révolution au profit d'une classe ; les hébertistes, ou ceux qui ne veulent pas de gouvernement, qui nient l'État, qui, par l'exagération du principe de la liberté, veulent rompre, en présence de l'ennemi, le faisceau de la force populaire ; et les montagnards-jacobins, qui, également appuyés sur la tradition et l'idéal, ne séparent jamais les conséquences de la révolution, de la révolution elle-même (24).

Proudhon répond alors aux rédacteurs du Proscrit dès le 20 juillet 1850, en faisant paraître dans Le Peuple un article où il compare implicitement ses adversaires à Robespierre : « Vous me dénoncez (…) comme le chef et le prototype (…) de ces hommes de malheur, nouveaux hébertistes. (…) Sans doute, vous n'avez pas cru que votre factum passerait sans réplique. (…) C'est bien le moins que nous prenions avec vous cette licence, en attendant que vous nous envoyiez rejoindre Hébert et le Père Duchêne (25). »

L'année suivante, Robespierre se retrouve au cœur d'un conflit théorique qui oppose les démocrates-socialistes sur le fonctionnement du gouvernement, ce qui donne à Proudhon l'occasion de développer davantage ses critiques contre Robespierre, en l'accusant non seulement d'autoritarisme, mais aussi de « gouvernementalisme ». La restriction du droit de vote par la loi du 31 mai 1850 entraîne des réactions chez les démocrates-socialistes, qui réclament le rétablissement du suffrage universel voire la mise en place d'un gouvernement direct. À cette occasion, une polémique oppose Louis Blanc, partisan du gouvernement indirect, aux partisans du gouvernement direct, parmi lesquels figure Ledru-Rollin. Cherchant à s'inscrire dans une tradition philosophique prestigieuse qui lui serve d'argument d'autorité, ce dernier affirme dans un article du Proscrit que la théorie du gouvernement direct a été développée par Montesquieu et Rousseau et mise en œuvre par la Convention (26). Dans une brochure au nom évocateur (Plus de Girondins !), Louis Blanc le réfute en se livrant à une longue exégèse du Contrat social et du discours de Robespierre du 28 décembre 1792 contre l'appel au peuple dans le jugement du roi (27), Il présente ce discours comme une apologie du gouvernement indirect (…) et en fait le pivot de sa démonstration en le citant longuement et en le rappelant à chaque étape de sa réfutation (28). Proudhon, qui revient sur cette polémique dans l'Idée générale de la Révolution au XIXe siècle, reprend à son compte l'interprétation donnée par Louis Blanc (29) du discours du 28 décembre 1792 (qu'il cite (30)), mais pour en tirer des conclusions bien différentes. En effet, s'il considère que « direct ou indirect (…) le gouvernement (…) sera toujours l'escamotage du peuple (31) », il préfère toutefois le gouvernement indirect, considère que « M. Ledru-Rollin (…) s'est montré plus libéral que M. Louis Blanc, sectateur inflexible du gouvernementalisme de Robespierre (32) ». Il affirme que Robespierre fait exécuter les « factions anarchiques » parce qu'elles voulaient l'établissement du gouvernement direct prévu par la Constitution de 1793 :

Robespierre ne me convainc pas du tout. J'aperçois trop son despotisme. (…) Robespierre fut un de ceux qui, à force de prêcher au peuple le respect de la Convention, le déshabituèrent de la place publique, et préparèrent la réaction de thermidor. (…) Robespierre, s'étant débarrassé successivement par la guillotine des factions anarchiques d'alors, les enragés, les hébertistes, les dantonistes, de tous ceux enfin qu'il soupçonnait de prendre au sérieux la Constitution de 93, crut que le moment était venu (…) de rétablir sur ses bases normales le Gouvernement indirect. (…) Ce qu'il demandait à la Convention, le 9 thermidor, était donc, après épuration préalable (…) une direction plus UNITAIRE du Gouvernement, quelque chose enfin comme la présidence de Louis Bonaparte. (…) Robespierre (…) aspirait à être chef du Pouvoir exécutif dans un Gouvernement constitutionnel. Il eût accepté une place au Directoire ou au Consulat (33).

Toutefois, si la critique anarchiste de Robespierre se rapproche de la légende noire libérale par sa dénonciation du tyran et la reprise de la comparaison entre Robespierre et Napoléon (à laquelle elle ajoute une comparaison entre Robespierre et Louis-Napoléon Bonaparte), elle est loin de reposer sur les mêmes fondements philosophiques car les libéraux, qui voient dans l'égalité la principale menace pour la liberté, ne repoussent, ni le principe d'autorité, ni l'idée du gouvernement indirect.

Proudhon critique les démocrates-socialistes et leur modèle Robespierre, non seulement pour leur « gouvernementalisme » et leur autoritarisme, mais aussi pour leur hypocrisie en matière économique et sociale et leur cléricalisme.

Dans les Confessions d'un révolutionnaire, il affirme que les démocrates-socialistes ont fait semblant d'adopter les idées socialistes parce qu'elles progressaient dans la population mais qu'une fois « la victoire remportée, on se proposait de jeter la question sociale par-dessus le bord, comme fit autrefois Robespierre. (…) La réaction était prête (…) contre les socialistes (34) ». En effet, pour Proudhon, « c'était si bien la propriété que la Convention et les jacobins entendaient défendre, que les socialistes de l'époque, qu'on nomme les enragés, furent livrés à la guillotine, et que la terreur des questions sociales fut plus grande de 93 à 94, que celle de la contre-révolution (35) ». À cette dénonciation du manque d'ambition sociale de Robespierre, qui est partagée avec les communistes, Proudhon joint une critique libertaire des idées formulées sur les questions économiques et sociales par Robespierre, dans lequel il voit un précurseur du dirigisme économique qu'il combat. Il s'attaque notamment à deux éléments emblématiques de sa pensée sur ces sujets, qui constituent un des héritages essentiels recueillis par le courant radical/socialiste. Dans les Confessions d'un révolutionnaire, il critique sa définition du droit de propriété, au motif qu'elle est la traduction d'une conception domaniste « qui en faisait une concession de l'État (36) ». Trois ans plus tard, dans La révolution sociale démontrée par le coup d'État du 2 décembre, il affirme que la défense par Robespierre du droit au travail ouvre en réalité la porte au dirigisme économique :

Malouet, constituant, qui le premier parla du droit au travail ; à la Convention, Saint-Just et Robespierre ; Babeuf, après thermidor ; (…) le socialisme tout entier depuis 1830 ; en 48, le gouvernement provisoire, adoptèrent cette idée. (…) l'organisation des travailleurs (…) est incompatible avec la liberté du travail et de l'échange. (…) La perfection économique est dans l'indépendance absolue des travailleurs, de même que la perfection politique est dans l'indépendance absolue du citoyen (37)

La critique que Proudhon fait de la politique religieuse de Robespierre est également marquée du sceau de ses conceptions libertaires. Si, dans le mémoire qu'il avait envoyé à l'académie de Besançon en 1839, Proudhon faisait du discours du 18 floréal de Robespierre, où s'exprime une « pensée, ingénieuse (…) belle » et « parfaitement vraie », un argument d'autorité au service de sa démonstration de l'utilité morale de la célébration du dimanche (38) , dans l'Idée générale de la Révolution au XIXe siècle, la tonalité est bien différente. Il y attaque les démocrates-socialistes, « disciples de Robespierre qui, à l'exemple du maître, invoquant la bénédiction de Dieu sur la République, l'ont pour la seconde fois livrée aux prêtres » et affirme que la politique religieuse de Robespierre (et notamment l'élimination des anarchistes athées) n'a été qu'un moyen de rétablir l'autorité :

Ce fut Robespierre qui le premier, en 1794, donna le signal du retour de la société à Dieu. Ce misérable rhéteur, en qui l'âme de Calvin semblait revivre (…) n'eut toute sa vie qu'une pensée, la restauration du Pouvoir et du Culte. Il se préparait tout doucement à cette grande œuvre, tantôt en envoyant de pauvres athées, d'innocents anarchistes, à la guillotine ; tantôt en donnant des sérénades à l'Etre-Suprême, et enseignant au peuple le catéchisme de l'autorité. (…) La suite de Robespierre, c'était tout simplement de rétablir l'autorité par la religion, et la religion par l'autorité. Huit ans avant le premier consul, Robespierre célébrant des auto-da-fé à la gloire du grand Architecte de l'Univers, rouvrait les églises et posait les bases du Concordat. Bonaparte ne fit que reprendre la politique du pontife de prairial (39).

Notes

(1) J. Droz (dir.), Histoire générale du socialisme, éd. cit., t. 1, p. 509-512.

(2) Par exemple, dans l'ouvrage Qu'est-ce que la propriété ? qu'il publie en 1840, Proudhon traite Robespierre de « démagogue » (Pierre-Joseph Proudhon, Qu'est-ce que la propriété ? ou Recherches sur le principe du droit et du gouvernement (1840), dans Œuvres complètes de P J. Proudhon, Paris, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1850-1871, t. 1, p. 341).

(3) Si Proudhon se définit à cette période à la fois comme un « socialiste » et comme un « anarchiste », nous préférons, pour des raisons de lisibilité, ne pas employer le terme « socialiste » à son propos et employer le terme « anarchiste », qui désigne ici un socialiste ou un communiste antiautoritaire.

(4) Edward Castleton, « Pierre-Joseph Proudhon, seul contre tous. Le Représentant du Peuple, Le Peuple, La Voix du Peuple, Le Peuple de 1850 », dans T. Bouchet et al., Quand les socialistes inventaient l'avenir, p. 278.

(5) Gaetano Manfredonia, « L'anarchisme », dans J.-J. Becker et G. Candar (dir.), Histoire des gauches en France, t. 1, p. 446.

(6) P.-J Proudhon, Confessions d'un révolutionnaire (1849), dans Œuvres complètes de P-J. Proudhon, t. 9, p. 273.

(7) Pierre-Joseph Proudhon, Solution au problème social, Paris, Pilhes, 1848, p. 2.

(8) Pierre-Joseph Proudhon, Idée générale de la Révolution au XIXe siècle 1851, dans Œuvres complètes de P-J. Proudhon, t. 10, p. 173-174.

(9) Pierre-Joseph Proudhon, « Mazzini et l'unité italienne », l'Office de publicité, Bruxelles, 13 juillet 1862, dans Œuvres complètes de P-J. Proudhon, t. 16, p. 145.

(10) P.-J. Proudhon, Confessions d'un révolutionnaire, éd. cit., p. 318.

(11) Pierre Haubtmann, Pierre-Joseph Proudhon. Sa vie, sa pensée, Paris, Beauchesne, 1982, t. 1, p. 128-129.

(12) P.-J. Proudhon, Confessions d'un révolutionnaire, éd. cit., p. 18-19.

(13) lbid., p. 34-35.

(14) Louis Blanc, « L'État dans une démocratie » (reproduction de « Hommes du peuple, l'État c'est vous. Réponse au citoyen Proudhon », Le nouveau monde, n° 5, 15 novembre 1849), dans Louis Blanc, Questions d'aujourd'hui et de demain, Paris, E. Dentu, 1873-1884, t. 3, p. 154.

(15) ibid., p. 154-155.

(16) Louis Blanc, « L'Etat-anarchie de Proudhon » (reproduction de « L'Etat-anarchie du citoyen Proudhon », Le nouveau monde, n° 7, 15 janvier 1850), dans Louis Blanc, Questions d'aujourd'hui et de demain, t. 3, p. 210.

(17) Louis Blanc, « Proudhon et sa doctrine » (reproduction de « Un homme et une doctrine. Aux délégués du Luxembourg », Le nouveau monde, n° 6, 15 décembre 1849), dans Louis Blanc, Questions d'aujourd'hui et de demain, t. 3, p. 206.

(18) P.-J Proudhon, « À propos de Louis Blanc. De l'utilité présente et de la possibilité future de l'État », La voix du peuple, 26 au 27 décembre 1849, dans Œuvres complètes de P-J. Proudhon, t. 19, p. 46.

(19) Pierre-Joseph Proudhon, « Résistance à la Révolution », La voix du peuple, 25 novembre 1849, dans Œuvres complètes de P-J. Proudhon, t. 19, p. 24-25.

(20) Ibid., p. 24-25.

(21) Notice BERNARD Martin, Maitron en ligne, disponible sur : http ://maitron-en-ligne.

(22) Martin Bernard, « De la tradition révolutionnaire », Le proscrit. Journal de la république universelle, n° 1, juillet 1850, Bruxelles, J. Tarride libraire-éditeur, p. 37-39.

(23) « Ouoi ! sous ces guenilles dont on composait avec tant d'apparat la laide toilette de l'Hébertisme, il n'y avait même pas un squelette ! » (L. Blanc, « Proudhon et sa doctrine », éd. cit., p. 167).

(24) M. Bernard, « De la tradition révolutionnaire », p. 39.

(25) Pierre-Joseph Proudhon, « Aux citoyens Ledru-Rollin, Charles Delescluze, Martin Bernard et consorts, rédacteurs du Proscrit, à Londres », Le peuple, 20 juillet 1850, dans Œuvres complètes de P-J. Proudhon, t. 19, p. 164.

(26) Alexandre Ledru-Rollin, Du gouvernement direct du peuple, Paris, impr. de Prève, 1851 (reprend l'article intitulé « Du gouvernement direct du peuple » publié précédemment dans Le Proscrit), p. 4-5.

(27) Discours sur l'appel au peuple dans le jugement de Louis XVI (club des Jacobins, 28 décembre 1792), OC t. 9, p. 188-193.

(28) Louis Blanc, « Du gouvernement direct du peuple par lui-même - première partie » (reproduction de : Plus de Girondins !, Paris, Charles Joubert, 1851), dans Louis Blanc, Ouestions d'aujourd'hui et de demain, t. 1, p. 49-50, p. 115-118, p. 124 et p. 139-142.

(29) P.-J. Proudhon, Idée générale de la Révolution au Xlxe siècle, éd. cit., p. 168-169.

(30) ibid., p. 150.

(31) ibid., p. 130.

(32) ibid., p. 158.



(33) ibid., p. 150-171.

(34) P.-J. Proudhon, Confessions d'un révolutionnaire, éd. cit., p. 280.

(35) ibid., p. 275.

(36) ibid., p. 306-309.

(37) P.-J. Proudhon, La révolution sociale démontrée par le coup d'État du 2 décembre (1852), dans Œuvres complètes de P-J. Proudhon, t. 7, p. 37.

(38) P.-J Proudhon, De l'Utilité de la célébration du dimanche, considérée sous les rapports de l'hygiène publique, de la morale, des relations de famille et de cité (1839), dans Œuvres complètes de P-J. Proudhon, t. 2, p. 155-156.

(39) P.-J Proudhon, Idée générale de la Révolution au XIXe siècle, éd. cit., p. 261-262.