Libération, 15 janvier 2011 : "Pour Amel, 42 ans, ce n’était pas la première marche, mais tout comme : «J’avais vécu les émeutes du pain, en 1984, mais ce qui se passe aujourd’hui, c’est inimaginable», raconte cette employée de banque. «Inimaginable», «historique» : les mêmes mots reviennent sans cesse dans la foule des manifestants.«Aujourd’hui, c’est notre révolution, c’est un peu comme si on prenait la Bastille : désormais, personne n’a plus peur de parler», confie Amer Dari, professseur de mathématiques. Au-dessus de sa tête, il brandit une pancarte «Ben Ali, dégage !» La foule scande «Ben Ali va-t-en», «Le pain et l’eau oui, mais Ben Ali non»".

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