Par Florence Gauthier, ICT-Université Paris 7-Denis Diderot

Albert Mathiez, le célèbre historien de la Révolution française, fondateur de la Société des études robespierristes, en novembre 1907, et de la revue Annales révolutionnaires en 1908, demeure néanmoins un penseur méconnu et encore insuffisamment étudié. Bien sûr, on remerciera James Friguglietti, ici présent, d’avoir publié la première, et fort utile, biographie d’Albert Mathiez, en 1974, mais la matière comme le temps écoulé, invitent à approfondir notre connaissance d’un des grands historiens du XXe siècle, qui rencontra, malgré sa mort prématurée, une audience internationale. Mon modeste apport se limitera à tenter de dégager les raisons du combat acharné que mena Mathiez pour faire admettre le droit de penser librement et l’indépendance de la recherche, en l’occurrence en histoire de la Révolution française. Le contexte historique de ce rude combat, celui de la Première Guerre mondiale et de la Révolution russe, était particulièrement lourd et plein de dangers.

Cette communication a été présentée au colloque du centenaire de la Société des études robespierristes (décembre 2007) et publiée dans les Annales historiques de la Révolution française n°353, 3-2008, p.95-112
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