Politis, 16/05/2002 :

"Que la gauche de gouvernement accepte le dialogue avec la partie de l’extrême gauche qui y est disposée, et avec un mouvement social trempé dans la plus ingrate des réalités. Comment réunir tous ces gens ensemble ? Comment convaincre les uns qu’ils ont beaucoup à réapprendre du vrai monde, et les autres que toute gestion n’est pas nécessairement honteuse ? C’est le sens de notre suggestion d’états généraux de la gauche. Comme en mai 1789, commençons par l’inventaire. Il s’agirait aussi de redéfinir devant les acteurs de toutes les gauches ce qu’on appelle le « réalisme ». Cet insidieux diktat qui a fini, pour les uns, par rendre superflu d’écouter et, pour les autres, vain de proposer."

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