Colloque républicanismes et droit naturel, 5 et 6 juin 2008 Annonces
Depuis la parution des principaux travaux de Caroline Robbins (The Eighteenth Century Commonwealthmen, 1958), de Zera Fink, (The Classical Republicans…, 1962), de John G. A. Pocock (The Machiavelian Moment. Florentine Political thought and the Atlantic Republican Tradition, 1975, traduit en 1997) et de Quentin Skinner (The Foundations of Modern Political Thought, 1978, en français en 2001) pour ne citer que les plus célèbres, de nombreux historiens ont labouré le champ de l‘histoire des idées politiques à la recherche des continuités dans la tradition du républicanisme dit "classique" et/ou de "l’humanisme civique".
A partir de ces recherches, des philosophes politiques comme Philip Pettit ou Jean-Fabien Spitz ont également interrogé cette tradition. Les questionnements actuels sur ce qu’il est convenu d’appeler la "crise de la démocratie" ne sont pas étrangers à cet intérêt renouvelé. Ces philosophes n’hésitent pas à revenir aux origines historiques du républicanisme pour y puiser les éléments de réflexion leur permettant de concevoir un nouveau républicanisme social et démocratique fondé sur une conception de la liberté comme "non-domination".