Bonnet de 
la liberté

Révolution Française

Les privilèges d'Ancien Régime et les inégalités d’aujourd’hui : vers 1789 ?   Actuel

La marche et le rassemblement des doléances, depuis octobre 2006, viennent d’aboutir à la dénonciation des inégalités sociales grandissantes. Rappelons que, dès le départ en janvier 2006, pour le collectif ACLEFEU, "Ce terme de doléances, c'est évidemment pour rappeler 1789. Pour nous, les privilèges n'ont pas toujours été abolis dans ce pays".

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Presse 2007: le mot révolution s'invite en instantané dans la campagne présidentielle   Actuel

Les chronomots ou le poids de l'instant

Dans le nuage de mots-clés que nous propose le linguiste Jean Véronis (Centre Informatique pour les Lettres et Sciences Humaines, Université de Provence) sur la base d’un corpus de presse comprenant, au jour le jour, les commentaires journalistiques sur les discours et gestes des principales personnalités politiques impliquées dans la campagne présidentielle en France, et bien sûr leurs discours, le mot révolution s’invite sur l’écran d’un clic du lecteur une fois sa demande inscrite. Nous pouvons ainsi suivre l’usage quotidien de ce terme clé, et bien sûr d'autres termes, sur son site Presse 2007.

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Tribulations ministérielles   Actuel

par Florence Gauthier, Université Paris 7-Denis Diderot

« Tribulation : Tourment moral, souvent considéré comme une épreuve. Du latin tribulare, battre avec le tribulum, la herse à battre le blé. »

Dictionnaire Robert

Il était une fois dans un royaume riche et grand par son immense population comme par le faste de sa monarchie, un jeune roi du nom de Louis XVI, qui venait d’accéder au trône. Comme il arrive souvent, il voulut tout faire à l’inverse de son prédécesseur et appela au poste convoité de contrôleur général des finances, qui équivalait à celui de Prime Minister établi dans le royaume voisin, un grand réformateur répondant au nom de Turgot. En ce temps-là, l’esprit de réforme était porté par un parti que l’on désignait par le terme récent de philosophes économistes car, en ce siècle de Lumières, la faculté de philosopher était élevée au pinacle.( Fort heureusement, cela a bien changé depuis et la philosophie est considérée comme une activité réservée aux spécialistes, n’ayant aucun caractère populaire, plutôt dangereuse et l’on préfère les économistes sans philosophie aucune.)

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David et la Grande Révolution de 2014   Actuel

Par Raphaël Julliard, concepteur de la chapelle temporaire pour une révolution à venir

Le 12 janvier 2007 aura lieu à Lyon l'inauguration d'une chapelle temporaire pour une révolution à venir. Située dans un espace d'exposition dédié à l'art contemporain, la BF15, sur la place des Terreaux, elle tentera de mettre en place une mythologie basée sur un principe de déterminisme historique pour la seconde moitié du XXème siècle. Une alternance, tous les 23 ans, de fin de guerres et d'événements à caractère révolutionnaire: les bombes en 1945 au Japon; mai 1968; la fin de la guerre froide avec la chute de l'URSS en 1991. Puis 23 ans plus tard, en 2014, le prochain retournement historique. Le projet sur la possibilité de l'avènement d'une révolution en l'an 2014 à commencé par la consultation de documents dans plusieurs domaines : histoire, bien sûr, mais aussi, philosophie, sociologie et histoire de l'art. Dans un premier temps, l'attention c'est portée sur l'autre grande révolution, politique en premier lieu, celle qui fait modèle ou archétype pour celles qui ont suivi, la Révolution française. En cherchant pour cette période, tout au long de ces événements, les liens entre art et révolution, la figure et l'oeuvre de Jacques-Louis David étaient inévitables.

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1788-2006 : le Bayrou de secours   Actuel

Dialogue entre Jacques et Florence sur le dernier livre de François Bayrou, Au nom du tiers état

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Marat assassiné   Actuel

dessin plantu Marat














Dessin de Plantu publié dans Le Monde du 24 mai 2006, reproduit avec l'aimable autorisation de l'auteur.

Dans le Canard enchaîné du 21 juin 2006 cette brève : « Auteur d'un tout récent 1788, essai sur la mal-démocratie, l'ancien ministre et toujours radical de gauche Roger-Gérard Schwartzenberg développe sa comparaison dans diverses interviews, et notamment dans Le Parisien (17/6) : "Villepin est dans la position d'indifférence aux attentes populaires que pouvait incarner Marie-Antoinette en 1788". Ce qui promet pour l'avenir - et pour la tête - de notre Premier ministre. Que le grand Indifférent n'en profite pas pour penser qu'il fera, lui aussi, l'objet d'un film à grand spectacle -et d'une pelletée de bouquins- dans 218 ans.»
















La Révolution française dans le débat politique : un enjeu   Actuel

Depuis quelques semaines, à la une du Monde, Plantu dessine les socialistes en sans-culottes avec bonnets phrygiens et piques. Mais si l'on suit Jean-Luc Mélenchon, la référence à la Révolution française chez les socialistes pourrait se réduire à la crainte du « royalisme » (de Ségolène).

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La Révolution française à l’horizon du mouvement social. Une question de visibilité sociale   Actuel

Par Jacques Guilhaumou, UMR Triangle, CNRS-ENS LSH Lyon

Un enjeu éthique

Fortement marqué par la recrudescence au cours des années 1990 du mouvement social par le fait des luttes et de la parole des sans, nous avons essayé d’en évaluer les caractéristiques propres à l’épreuve de la Révolution française, et tout particulièrement du phénomène conjoint des porte-parole (Guilhaumou, 1998b). Nous avons voulu ainsi attester du présent de la Révolution française dans le mouvement social, donc sa part inhérente, voire immanente, aux ressources cognitives permettant de comprendre la portée émancipatoire des luttes sociales actuelles. Nous avons ainsi contribué, nous semble-t-il, à donner une visibilité et une centralité historiques à un mouvement des sans relégué trop souvent sur les marges de la société.

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"Aux arts citoyens. La révolution par l'image"   Actuel

Par le collectif Art dans la ville. Installation-Performance du 12 au 22 avril 2006 à Paris.

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A propos d’un slogan du mouvement antiCPE   Actuel

Par Jacques Guilhaumou, CNRS, UMR Triangle, ENS-LSH Lyon.

« Tout est à nous, rien est à eux », ce slogan du mouvement actuel de protestation contre le CPE résonne au plus profond des prémisses de la Révolution française. Faut-il rappeler ici les célèbres questions de Sieyès : « Qu’est-ce que le Tiers-Etat ? Tout. Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique ? Rien. Que demande-t-il ? A y devenir quelque chose. »

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Emeute urbaine : une nouvelle révolution française ?   Actuel

Entretien entre le Père Duchêne et Jean-Bart.

D’après le message sur : http://1001rss.lezink.com/forum/showthread.php?tid=66&pid=190#pid190

Jean-Bart : Salut, gloire, santé, bon vin et bon tabac au révérend Père Duchesne.

Père Duchêne : Ah c’est toi, foutu bancal, et d’où diable viens-tu avec cette figure hétéroclite, à l’heure qu’il est.

Jean-Bart : Je viens d’un débat sur les émeutes qui s’ouvre maintenant un peu partout en France.

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La haine de la Révolution française, une forme de haine de la démocratie   Actuel

Par Jacques Guilhaumou, CNRS, UMR Triangle, ENS-LSH Lyon.

D’après l’ouvrage de Jacques Rancière, La haine de la démocratie, Paris, La Fabrique, 2005, 106 pages, et à propos d’un article du Monde des Livres sur le livre de Michel Vovelle, La Révolution française expliquée à sa petite-fille, Paris, Seuil, 2006, 112 pages.

« Pour nous les jeunes, qui voyons la Révolution de si loin, tu crois qu’elle a encore un sens – (Michel Vovelle) Cette Révolution dans l’histoire reste aussi notre révolution, c’est pourquoi je l’aime. Mon maître Labrousse en parlait comme de ‘la révolution des anticipations’ » (page 100)

Jacques Rancière mène, depuis La Mésentente (1995), une réflexion sur la place en surnuméraire du peuple agissant dans les sociétés politiques, et plus précisément sur la démocratie comme mode de subjectivation du politique, en mettant l’accent sur ce moment où s’interrompt l’ordre dominant au titre d’un dispositif singulier de subjectivation qui concrétise l’effectivité d’une part des sans-parts, de l’exemple historique du Tiers-Etat à la réalité contemporain des Sans. Il s’agit bien de contester ce que l’on met ordinairement sous le nom de démocratie, c’est-à-dire une pratique consensuelle d’effacement des formes de l’agir démocratique. Cependant les choses se compliquent singulièrement au regard du renouveau actuel d’une haine de la démocratie, définie fort intentionnellement comme le règne du désir illimité des individus de la société de masse moderne. A travers l’usage actuel et dominant du mot de démocratie, Jacques Rancière perçoit la dénonciation, par les gouvernements en place, d’un mal qui renvoie à l’intensité de la vie démocratique, perçue sous la forme d’un pouvoir anarchique du peuple. Certes la mise en visibilité du surnuméraire, qui oblige de prendre en compte, par le fait du litige, la part de l’incompté dans la société, permet de donner une autre définition de la démocratie : ainsi elle n’est ni un type de constitution, ni une forme de société, mais elle est tout simplement « le pouvoir propre à ceux qui n’ont pas plus de titre à gouverner qu’à être gouvernés » (p. 54), le pouvoir politique donc.

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Des Etats généraux du mouvement social au niveau suisse   Actuel

Archipel, le Journal du Forum Civique Européen N°130 de septembre 2005, rend compte, dans la rubrique intitulée "Suisse", d’une initiative de la coordination asile Vaud par un un article sur Pour des Etats généraux sur l’immigration et l’asile rédigé par Bruno Clément. A cet article est joint un encadré ayant pour titre Importance des Etats généraux pour la Révolution française qui établit un parallèle avec 1789.

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