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Bonnet de 
la liberté

Révolution Française

Etats-Unis : "révolution jacobine" chez les républicains ?   Actuel

Dans la revue Mouvements, John Dinges écrit : "Il est possible que Michael Huckabee, chrétien, ex gouverneur du petit État de l’Arkansas et originaire de la même localité que Bill Clinton, ne soit qu’une curiosité politique. Mais qui aurait pu imaginer qu’il mènerait le parti Républicain au bord d’une véritable révolution jacobine ?"

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Elitisme et valeurs républicaines : la France, une société thermidorienne ?   Actuel

Dans le dossier d'Alternatives Economiques de janvier 2008 : "En ce début 2008, la France déprime de nouveau. Depuis un quart de siècle, elle broie du noir de façon quasi permanente. Davantage que la plupart de ses voisins. A quoi tient ce spleen? Au coeur de ce malaise se trouve probablement la schizophré­nie croissante entre une société, restée au fond très élitiste et inégalitaire, et les valeurs républicaines d'égalité, censées fonder l'identité du pays depuis la Révolution de 1789. Des inégalités qu'une intervention publique, pourtant de grande ampleur, parvient de moins en moins à corriger."

21 décembre 2007 : travailleurs sans-papiers à Matignon   Actuel

Usurpation de la souveraineté   Actuel

Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public, écrit à propos du projet de « traité modificatif » européen : "Une question fondamentale se pose dès lors : comment le président de la République peut-il décider seul, alors que le peuple français a juridiquement rejeté l’intégralité du traité, de faire cependant ratifier par voie parlementaire la majeure partie des dispositions qu’il contenait au motif que celles-ci « n’auraient pas fait l’objet de contestations » ? (...) Comment qualifier et sanctionner, dès lors, un tel coup d’Etat ? Le texte de la très populaire Constitution de 1793 n’y allait pas de main morte en disposant, dans son article 27 : « Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l’instant mis à mort par les hommes libres ». La peine de mort étant désormais prohibée par la Constitution française, il convient de s’y conformer et de se tourner plutôt vers l’article 35 du texte de 1793 qui affirmait solennellement : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ». La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, intégrée au préambule de l’actuelle Constitution, range aussi la résistance à l’oppression parmi les droits naturels et imprescriptibles de l’homme."

Lire le texte sur le site du Collectif du 29 mai

TomPaine.com(mon sense)   Actuel

Extrait du "qui sommes-nous ?" : "TomPaine.com is an online public affairs journal of progressive analysis and commentary. Every weekday, we go beyond the news to deliver well-informed, provocative and credible progressive perspectives on the pressing issues affecting the nation and the world. TomPaine.com combines depth with immediacy to equip progressives to compete effectively in the 21st century’s marketplace of ideas.

TomPaine.com was founded in 1999 by John Moyers in conjunction with a series of hard-hitting opinion page ads in The New York Times. We take our inspiration from Thomas Paine—the revolutionary thinker and activist known for his incisive, biting commentaries. His most famous pamphlet, Common Sense , mobilized public opinion in support of the American Revolution. Widely available and written in powerful and accessible prose, the pamphlet appealed to a broad cross section of people, from farmers to bankers. Invoking the democratic spirit, Paine famously argued that "the cause of America is in a great measure the cause of all mankind"."

La loi Pécresse ou les Lumières ?   Actuel

"Courbés sous le joug de l'autorité, autant que vous le permet la flexibilité de votre échine ; péniblement serrés dans une forme de pensée artistement imaginée (...) à force d'avoir plié sous les plans d'autrui, à force d'avoir obéi à tous les besoins du corps" : c'est ainsi que Fichte décrivait en 1793 les conservateurs allemands, en homme des Lumières, dans ses Contributions pour rectifier le jugement du public sur la Révolution française. Il y a là quelque analogie avec le conservatisme new look de sept présidents d'universités parisiennes ("Défendre l'université", Le Monde du 15 novembre). Prenant la défense de la loi Sarkozy-Pécresse du 10 août, ces derniers oublient de préciser qu'un de ses traits - et un de ses défauts - majeurs est d'augmenter démesurément leurs pouvoirs. Véritables managers à la tête de conseils d'administration resserrés et affadis, ils pourront, directement ou par l'intermédiaire des CA, embaucher des contractuels, disposer d'un droit de veto sur le recrutement des enseignants-chercheurs statutaires, "moduler" les services de ces enseignants-chercheurs, traiter avec les pouvoirs locaux et les entreprises, etc. Nos universitaires d'en haut ont oublié que l'esprit des Lumières supposait un minimum de distance critique à l'égard de ses appétits de pouvoir et de ses intérêts les plus étroits. Quand des grains de sable cheminots font grincer la machine à contre-réformes néolibérales, on parle d'"archaïsme corporatiste". Quand une infime couche bureaucratique promeut ses privilèges, contre le reste des collectivités universitaires, on parle de "modernité" et d'"intérêt général". Ainsi vont les mécanismes d'auto-illusion !". Philippe Corcuff, ''Le Monde'', 21 novembre 2007.

Rendre sensible le 17 juillet 1791   Actuel

Le film de Dominique Cabrera intitulé "Le beau dimanche" sera projeté le jeudi 22 novembre à 20h30 à la Salle Olympe de gouges, 15, rue Merlin (square Servan), Paris 11ème. Métro Voltaire ou Père-Lachaise. La projection sera suivie d'un débat avec la réalisatrice Dominique Cabrera, Sophie Wahnich et Laurent Roth, co-scénaristes.

L’été 2007, une cinéaste, une historienne et douze comédiens travaillent à rendre sensible le 17 Juillet 1791. Ce jour là, 6000 parisiens sont allés sur le champ de Mars signer une pétition pour demander le jugement du roi qui venait d’être arrêté à Varennes dans sa fuite vers les armées de l’Autriche et de la Prusse.

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Manifeste pour une assemblée constituante: reconstruire la pensée   Actuel

Dans la tradition démocratique, issue de la Révolution française, la seule légitimité est la volonté populaire lorsqu'il s'agit de refonder le politique sur une base constituante. C'est ainsi que le Manifeste pour une assemblée constituante d'André Bellon propose, dans la perspective de la réunion d'une Assemblée Constituante, de rassembler le peuple de gauche autour d'une "association pour une Constituante". Ce manifeste met tout particulièrement l'accent sur le nécessaire travail de reconstruction de l'esprit politique, et en corollaire de la pensée émancipatrice sur la base d'une claire définition des lignes de rupture, à l'égal de ce qui s'est passé du temps des Lumières et de la Révolution française.

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Le refus de la repentance et la négation de la Révolution française comme moment fondateur   Actuel

Dans un article de Libération, du 13 août 2007, sous-titré "Le refus de la repentance a pour objectif d'entraver le travail des historiens et de réunifier la droite", Catherine Coquery-Vidrovitch, Gilles Manceron et Benjamin Stora historiens écrivent :

"On a vu apparaître, lors de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy, le thème du «refus de la repentance». Cette notion utilisée aussi sous la plume de quelques auteurs d'essais historiques polémiques, sans dire qui seraient précisément les «repentants» ni citer leurs écrits, renvoie principalement à la question de l'histoire coloniale, mais aussi à d'autres épisodes du passé, en particulier la période de Vichy et celle de l'Ancien Régime /.../ Ainsi le discours sur la «repentance» s'est aussi appliqué à ce moment plus ancien de notre histoire qu'est l'Ancien Régime. La droite la plus conservatrice avait naguère coutume d'exalter l'oeuvre des «quarante rois qui ont fait la France» et de réduire la Révolution française à la guillotine et à la Terreur. Longtemps incarné par l'Action française, ce courant s'est maintenu dans le villiérisme et une partie du Front national. Mais, dès lors qu'il devient de plus en plus difficile de glorifier la monarchie absolue, il a fallu trouver un biais : accuser ceux qui font de la Révolution française un moment fondateur de notre modernité de nier une partie de l'histoire de France. Celle-ci est présentée comme une totalité insécable, ce qui permet d'assimiler implicitement les valeurs de l'Ancien Régime à celles qui ont fondé la République."

Des sans-culottes aux sans-papiers   Actuel

Conférence-débat le 12 juillet 2007 à la Librairie Résistances sur le thème : "Des sans-culottes aux sans-papiers, dévoiement et réappropriation des symboles révolutionnaires" et appel de Droits devant !! pour un défilé du 14 juillet en accord avec les principes de 1789.

La proposition de loi sur "le génocide vendéen", une atteinte à la liberté du citoyen.   Actuel

Dans une récente intervention relative à La liberté de l’historien sur le site du Comité de vigilance sur les usages de l’histoire, Gérard Noiriel précise que « les lois sur la mémoire peuvent affecter indirectement la recherche et l'enseignement de l'histoire. Mais cela n'est pas nouveau. Les interventions politiques dans l'appréciation des événements du passé ont toujours existé en République. On peut certes critiquer ces lois. Mais il faut le faire en tant que citoyen et pas en tant qu'historien. C'est pour des raisons politiques que je refuse, pour ma part, qu'on mette sur le même plan une loi qui fait l'apologie de la colonisation avec celles qui condamnent le racisme, l'esclavage, les persécutions de masse. »

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Les sans-papiers et le drapeau de l'égalité de l'épiderme   Actuel

drapeau égalité épiderme

Extrait du communiqué du QG de campagne des sans-papiers du 3 juin 2007 : "Il y a 214 ans, le 4 juin 1793, une délégation du peuple (2 noirs, 2 métis, 2 blancs) intervenait à l’Assemblée Nationale pour exiger l’abolition de l’esclavage, portant le drapeau bleu, blanc, rouge sur lequel figuraient trois silhouettes noire, blanche et métissée symbolisant l’unité du genre humain, l’égalité de l’épiderme et des droits. Les grands principes républicains de LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE étant depuis trop longtemps dévoyés, nous nous les réapproprions. Ce drapeau sera présent lors du rassemblement qui se fait en convergence avec les journées migrations du 3 et 4 juin organisées durant les marches européennes et le contre sommet du G.8 à Rostock en Allemagne."

Lire le communiqué et voir le drapeau sur le site Précaritas à la semaine du 28 mai.

Une nouvelle révolution française ?   Actuel

Alors que Nicolas Sarkozy soulignait, dans un entretien au Point du 17 novembre 2005, que « la sémantique, ça compte. Les idées, les mots, les concepts servent à déverrouiller l'action. (...) C'est lorsqu'on a gagné la bataille de la communication qu'on peut commencer à agir. », et qu'il affirmait plus récemment vouloir faire la « synthèse entre l’Ancien Régime et la Révolution », l'expression « Révolution française » commence à être l'objet, au moment de son élection à la Présidence de la République, d'un détournement sémantique : elle tend en effet à vouloir désigner, dans un mouvement en crescendo sur la base de l’usage fréquent pendant la campagne électorale du terme de "rupture", ce que la gauche qualifie de « révolution conservatrice » dans le projet actuel la droite.

La réflexion récente de Moubarak Lo sur un tel appel à « une nouvelle Révolution française » de la part de la droite présidentielle marque d’emblée les approximations tant concrètes que discursives de ce détournement sémantique. Non seulement, cet auteur souligne les limites politiques de cette volonté de « rupture » plutôt médiatique (« En définitive, la nouvelle révolution française tant annoncée risque d’être plus une illusion qu’une réalité ») mais il rappelle aussi les fondamentaux, c'est-à-dire la référence historique à la Révolution française comme véritable moment de rupture.

Les sans papiers prennent la Bastille   Actuel

"Après avoir inauguré leur premier Q.G. de campagne le vendredi 13 avril et en avoir été expulsés par la police le jour même, les sans papiers et leurs soutiens réinstallent leur Q.G. de campagne à la Bastille à la veille du premier tour des élections présidentielles. C'est de ce lieu, symbole des grands principes révolutionnaires de liberté, d'égalité et de fraternité, que les sans papiers interpellent les citoyen(ne)s et les candidat(e)s à la présidentielle pour exiger leur régularisation globale."

Lire la suite du communiqué sur paris.indymedia.org.

La Révolution française au pays des trains fantômes   Actuel

Par Sophie Wahnich, LAIOS, CNRS.

"On a beaucoup parlé de la hauteur de la Révolution, il fut des peuples libres qui tombèrent de plus haut". ( Saint-Just)

1. En 1938, Jean Renoir achève le film sur la révolution française commandée par la CGT. La Marseillaise s’ouvrait sur l’iniquité d’un procès fait à un braconnier, décrivait la dynamique qui avait conduit à la chute de la monarchie et se refermait sur l’inachèvement d’une histoire d’amour : celle d’un peuple pour la liberté. Deux ans plus tard la Marseillaise est le chant patriotique des résistants français.

2. En 1983, Wajda le cinéaste polonais de l’homme de fer, réalise un Danton qui s’ouvre sur la guillotine, la pluie et la violence sadique infligée à un enfant qui apprend la déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Le film s’achève sur une guillotine détrempée du sang de Danton, et sur la voix tremblotante de l’enfant disant son compliment à Robespierre. Cette voix finit par se perdre. En 2004, la Pologne entre dans l’Europe élargie sans savoir quelles valeurs elle partage avec les autres pays européens. En 2006, elle réclame le rétablissement de la peine de mort comme horizon d’avenir pour l’ensemble des pays d’Europe.

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