Bonnet de 
la liberté

Révolution Française

Le beau dimanche   Actuel

Film de Dominique Cabrera. Durée 50 minutes. Scénario: Laurent Roth et Sophie Wahnich. Chorégraphie et collaboration musicale: Ana Yepes. Image: Hélène Louvart. Son: Xavier Griette. Montage: Sophie Brunet.

Une cinéaste, une historienne et douze comédiens travaillent à rendre sensible le 17 Juillet 1791. Ce jour là, 6000 parisiens sont allés sur le champ de Mars signer une pétition pour demander le jugement du roi qui venait d’être arrêté à Varennes dans sa fuite vers les armées de l’Autriche et de la Prusse.

Tunis, Le Caire. L'inévitable Terreur ?   Actuel

Par Guillaume Mazeau, IHRF-Paris 1

Le 27 juillet 1794 (9 thermidor an II), Robespierre est mis en accusation. Après une nuit de confusion il est arrêté puis guillotiné avec ses proches. La France va enfin pouvoir sortir de la Révolution. En tout cas, c’est ce que ses amis de la veille tentent de faire croire, grâce à une géniale invention : la Terreur. Dans les jours qui suivent l’exécution de l’ « Incorruptible », Barère puis Fréron et Tallien réussissent à imposer l’idée que depuis plusieurs mois, la Révolution a dégénéré en une politique volontariste de violences systématiques, entièrement organisées par la faction au sommet de l’Etat et perpétrées par des sans-culottes sanguinaires. Les historiens ont montré combien la réalité avait été plus compliquée. Qu'importe. La « Terreur » est une formidable machine à raconter des histoires : en rejetant la responsabilité des violences sur Robespierre et ses séides, les hommes de thermidor peuvent se dédouaner des exactions commises entre 1793 et 1794 et ainsi présenter leur coup d’Etat comme un acte salvateur. Terminer la Révolution, c’est arrêter la Terreur.

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