Bonnet de 
la liberté

Révolution Française

Arendt, penseur des droits de l’homme ?   En ligne

Recension par Benoît Basse du livre de Justine Lacroix et Jean-Yves Pranchère, Le procès des droits de l’homme. Généalogie du scepticisme démocratique (Seuil, 2016), sur nonfiction.fr. Extraits :

" Lacroix et Pranchère consacrent six chapitres à présenter chacun des courants critiques, à savoir : les critiques contemporaines (dans leurs versions conservatrice, communautarienne et néo-républicaine), le point de vue conservateur (Burke), les objections formulées au nom de l’utilité sociale (Bentham et Comte), la perspective théologico-politique (Bonald et Maistre), la critique de gauche au nom de l’émancipation humaine (Marx) et enfin la critique nationaliste (Schmitt). La force du livre nous paraît surtout résider dans sa capacité à rendre à chaque « procès » sa spécificité, mais aussi à souligner certains recoupements entre des théories aux finalités politiques radicalement opposées. En revanche, le septième et dernier chapitre, qui entend repenser la légitimité des droits de l’homme à partir de l’œuvre de Hannah Arendt, nous semble pour le moins problématique.
(...) Les considérations arendtiennes sur les droits de l’homme sont en vérité beaucoup plus problématiques qu’on ne l’admet généralement en France, puisqu’elles ne permettent pas de penser une égale dignité de tous les hommes, abstraction faite de leur appartenance à une communauté politique et indépendamment de ce qu’ils font durant leur existence. On l’aura compris, nous ne pensons pas que la cause des droits de l’homme ait beaucoup à gagner en se choisissant Hannah Arendt comme auteur de référence. Bien plus, il n’est pas certain qu’une pensée cohérente des droits de l’homme puisse congédier si facilement l’idée d’une « nature humaine », ainsi que les théories du droit naturel à l’origine des Déclarations des droits de l’homme."

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Révolution française : souveraineté populaire et commis de confiance   En ligne

Par Florence Gauthier, Université Paris Diderot

L’institution du commis de confiance correspond au mode d’élection des représentants, depuis le Moyen-âge. Cette institution vient des Romains, mais ils en faisaient un usage différent. Le Moyen-âge a donc repris et repensé la pratique du commis de confiance pour en faire une institution électorale.
Le Moyen-âge inventait-là une forme très intéressante, parce qu’elle renvoie à l’idée de souveraineté. Dans le cadre des assemblées générales des habitants des communautés villageoises, des communes, des corps de métier, etc…, le commis est chargé d’une mission et doit rendre des comptes à ses commettants, sinon il est destitué et remplacé : cela signifie que les mandataires sont reconnus comme souverains dans ce mode de chargé de mission.
D’où l’intérêt de rappeler l’existence de cette institution, puisque nos systèmes électoraux ne la connaissent plus ! Aujourd’hui, ce sont les élus qui s’imposent comme souverains aux électeurs. Le résultat des élections actuelles est encore une manifestation de cette nouvelle hiérarchie.
Il faut bien voir que, dans le système actuel, le fonctionnement des partis politiques a pris la place de l’assemblée générale médiévale et l’a ainsi confisquée aux citoyens : ce point est fondamental à comprendre. De peuple souverain, il n’y a plus que le nom dans le texte de la Constitution, et un peuple vidé de ses pouvoirs. Voilà ce qu’il me semblait important à clarifier.

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Thomas Paine, la gauche et les historiens conservateurs   En ligne

Article de Sean Monahan, "Reading Paine from the left", publié dans le Jacobin Magazine le 6 mars 2015 et signalé sur le site de la Thomas Paine National Historical Association. Voir également sur ce site la réponse de Gary Berton au texte de J. C. D. Clark publié dans le Times Literary Supplement du 16 septembre 2015, dans lequel Clark, héritier de la tradition hostile à Paine, s'efforce une nouvelle fois de le dépeindre en auteur mineur abusivement considéré comme un philosophe par les courants progressistes. Début de l'article de Sean Monahan :

When Thomas Paine passed away at his small farm in New Rochelle, NY, in 1809, he was impoverished and largely reviled.
In the United States, then undergoing a dramatic religious revival, he was slandered as an “infidel” and a “drunk” for his attacks on Christianity and his rumored personal moral depravity. This, on top of his tirades against George Washington, the Federalists, and slavery, had decimated his reputation in the country he helped found.
Across the Atlantic, Paine was condemned as a traitor to the Crown and a dangerous rabble-rouser for his passionate defense of the French Revolution in The Rights of Man, convicted in absentia for seditious libel, and burned in effigy throughout Britain. No single person was seen as a greater threat to the political establishments of his day than Paine, both in the monarchies of Europe and in his own American Republic.
As a cult of personality around the “Founding Fathers” grew over the course of US history, the author of Common Sense was notably excluded. For about two hundred years, Paine’s image in mainstream American circles was utterly tarnished: Teddy Roosevelt’s view of him as a “filthy little atheist” sums up the prevailing sentiment. It’s no surprise that decades earlier Abraham Lincoln kept his admiration of Paine quiet.

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Le Code noir. Idées reçues sur un texte symbolique   En ligne

Recension par Florence Gauthier du livre de Jean-François Niort, Le Code noir. Idées reçues sur un texte symbolique, Paris, Le Cavalier Bleu, 2015

Après avoir retrouvé, étudié et publié le texte de l’Édit de mars 1685 et d’un grand nombre de ses différentes versions répondant à un travail de recherche sérieux, scientifique, qui commence par établir les textes eux-mêmes et permettre ainsi de passer à des commentaires et des analyses fondées sur des sources enfin précises, Jean-François Niort, juriste, publie aujourd’hui un petit livre critique de certains préjugés, parmi les plus courants, qu’il a sélectionnés et qui éclairent le sous-titre : Idées reçues sur un texte symbolique.
Pourquoi un « texte symbolique » ? Parce que ce texte a subi la longue occultation de l’histoire du colonialisme esclavagiste français des XVIIe et XVIIIe siècles, occultation qui a été construite peu à peu dès le début du XIXe siècle et qui a duré environ un siècle et demi ! Ce qui constitue une très longue surdité intellectuelle et un retard dans les recherches, dont nous sommes encore victimes.
Le réveil relativement récent de l’intérêt pour cette histoire, depuis la Seconde guerre mondiale, lié à un puissant mouvement de décolonisation, s’est accéléré avec les préparatifs du cent-cinquantenaire de l’abolition de l’esclavage de 1848. Cette commémoration s’est faite, précise l’auteur : « dans le sillage de l’ouvrage fameux de Louis Sala-Molins, Le Code noir ou le calvaire de Canaan, grand succès de librairie constamment réédité depuis sa parution en 1987, ainsi que dans le cadre d’un efficace lobbying mené par divers groupes communautaires ou identitaires concernés (CIPN, Comité Marche 98, MIR et d’autres encore), le tout ayant fait du Code noir, plus encore qu’un symbole de l’oppression colonialiste et esclavagiste française, un véritable objet politique. »

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The Physiocrats Against the Right to Existence   En ligne

A lire en ligne, l'article de Florence Gauthier, publié dans la dernière livraison de la revue Economic Thought : "Political Economy in the Eighteenth Century: Popular or Despotic? The Physiocrats Against the Right to Existence". Résumé :

Control over food supply was advanced in the kingdom of France in the Eighteenth century by Physiocrat economists under the seemingly advantageous label of ‘freedom of grain trade’. In 1764 these reforms brought about a rise in grain prices and generated an artificial dearth that ruined the poor, some of whom died from malnutrition. The King halted the reform and re-established the old regime of regulated prices; in order to maintain the delicate balance between prices and wages, the monarchy tried to limit speculation in subsistence goods and achieved some success in regulating the provisioning of public markets. Le Mercier de la Rivière concluded that executing these reforms required more effective political control. After 1774 the new king gave the Physiocratic reforms a second chance, reforming property rights and establishing an aristocracy of the landed rich. Again, this led to price hikes and as a result so-called ‘popular emotions’ erupted. Turgot ordered military intervention to dispel the protesters, marking a first rupture between the monarchy and the people over speculation on subsistence. Turgot’s experiment failed and he was dismissed, but the Physiocracy had discovered that the market in subsistence offered new opportunities for economic power under the misleading legitimacy of ‘economic laws’. Turgot’s followers, Dupont de Nemours and Condorcet, continued to develop this ‘theory’ that was later translated into a ‘scientific language’ that ultimately asserted the autonomy of the economic sphere and its alleged independence from ethics and politics. The paper examines the continuity of events through the six great jacqueries and the French Revolution, including the all- important agrarian reform that ensued after 1792. Robespierre’s concept of ‘popular political economy’ is analysed and compared with the notion of unfettered private property rights that lies at the heart of neoliberalism.

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La mise en lumière de la monstruosité du colonialisme et de l'esclavage en Amérique dès le XVIe siècle   En ligne

Par Florence Gauthier, Université Paris Diderot

Il serait erroné de croire que les crimes commis par des Européens en Amérique, depuis sa « découverte » selon la formule consacrée, n'auraient pas suscité immédiatement un choc, doublé d'une inquiétude profonde, et de tentatives multiples pour dénoncer ces faits et s'y opposer dans l’espoir d’y mettre fin.
Quels étaient ces crimes ? Pour les résumer, le pillage puis la destruction des sociétés indiennes, la mise en esclavage des vaincus, l'extermination qui a conduit à vider un certain nombre de régions de leur population, l'appropriation enfin de territoires appartenant à ces peuples, qui ont été dépouillés de tous leurs droits de vivre.
Cette dépopulation a entraîné de nouveaux crimes lorsque les colons d'Amérique, à la recherche d'une main-d'œuvre, généralisèrent la traite de captifs africains déportés en Amérique pour être mis en esclavage sur les plantations.

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Thomas Paine enterré ?   En ligne

Dans un article intitulé "Thomas Paine: The English Dimension" et publié dans Selected Writings of Thomas Paine , Shapiro and Calvert, eds., Yale U. Press, 2014, l'historien britannique J. C. D. Clark entend montrer que Thomas Paine n'était qu'un auteur mineur, étranger aux Lumières et sans influence sur les révolutions de la fin du XVIIIe siècle. Tout au long du XIXe siècle et jusque dans les années 1970, Thomas Paine a été exclu du "récit national" américain des Founding Fathers. Considéré au mieux comme un pamphlétaire secondaire, au pire comme un "filthy little atheist" comme le disait le président Theodore Roosevelt au début du XXe siècle, Paine n'est sorti du quasi-néant historiographique dans lequel il se trouvait que depuis une trentaine d'années. Apparemment, J. C. D. Clark souhaite qu'il y retourne… Gary Berton, secrétaire de la Thomas Paine National Historical Association, en rend compte et lui répond sur le site de la TPNHA :

The great historian E. H. Carr said, "By and large, the historian will get the kind of facts he wants. History means interpretation." In an essay published as part of a new collection of writings by and about Thomas Paine (Selected Writings of Thomas Paine, Yale U. Press, 2014), J. C. D. Clark has pushed this premise to absurd limits.
In contradistinction to the rest of the book, which contains a selection of primarily major works of Thomas Paine, Clark tries to refute any influence Paine had on the world, and scolds scholars for claiming he did. There is a long history of marginalizing Thomas Paine by conservative historians, from Jared Sparks to Forest MacDonald to David McCulloch. Clark’s essay is the latest. In an awkward juxtaposition with Paine’s own writings, Clark questions the need to read Paine at all.

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La Convention, nouvelle assemblée constituante, 22 septembre 1792 - 22 août 1795   En ligne

Par Florence Gauthier, Université Paris-Diderot

Pourquoi une deuxième constituante après celle de 1789-1791 ? Précisons les grands enjeux de la période pour le comprendre.
En 1789, cherchant une issue à la crise, la monarchie choisit d’ouvrir un processus politique en réunissant les États généraux, qui ne l’avaient plus été depuis 1614 ! Le suffrage était très ouvert pour le Tiers-état : une voix par chef de feu - et les femmes l’étaient très souvent : elles n’étaient nullement exclues à cause de « leur » sexe, contrairement aux mystifications récentes à ce sujet. Par contre étaient exclus ceux qui n’avaient pas de « feu » : les errants et les domestiques qui habitaient chez leur maître.
Les députés des États généraux ont commencé par accomplir une révolution juridique en remplaçant la souveraineté royale par la souveraineté populaire : ils l’ont fait en tant que commis de confiance.
Le commis de confiance (en latin : fidei commis) est une personne à qui une assemblée confie une mission. Cette « confiance » signifie que les électeurs demandent des comptes au commis de confiance et que, si celui-ci trahit leur mission ou se révèle incapable de la mener, il sera destitué en cours de mission par ses électeurs et remplacé : voilà ce qu’était la responsabilité du commis de confiance devant ses électeurs. Il est important de savoir que cette institution est apparue au Moyen-âge et a été pratiquée dans les communautés villageoises, les communes urbaines ou les corps de métier et les États généraux durant des siècles, jusqu’à la Révolution comprise, et disparut au XIXe siècle.

Lire la suite sur le site de l'Association pour une constituante

Autour d’Ostrom : communs, droits de propriété et institutionnalisme méthodologique   En ligne

Sous la direction de Jean-Pierre Chanteau, Benjamin Coriat, Agnès Labrousse et Fabienne Orsi, numéro de la Revue de la régulation (n°14-2e semestre 2013) consacré aux enjeux actuels de la propriété commune ou partagée (les communs ou biens communaux qui sont également au coeur des revendications paysannes au XVIIIe siècle) autour des travaux d'Elinor Ostrom. Présentation :

(...) Nous avons conçu ce dossier en le plaçant sous un double éclairage. Celui conjoint que constitue l’investigation autour de la catégorie de « communs » – et qui après Ostrom ne sera plus jamais envisagée de la même manière – et la démarche institutionnaliste qui a servi de support à ses travaux tout au long de sa recherche, sans jamais cesser de se préciser et de s’enrichir. À l’évidence, comme ce dossier le montre, mille liens intimes lient la caractérisation et le travail autour des communs et les catégories analytiques de l’institutionnalisme auxquelles Elinor Ostrom n’a cessé de se référer. (...) Le dossier s’ouvre par trois articles qui dessinent les grandes lignes de l’institutionnalisme d’Ostrom. Sont ainsi introduits les principaux outils, concepts et méthodes qui le caractérisent et permettent de saisir son approche d’ensemble. C’est l’occasion de mettre en évidence, au-delà des différences d’appréciation, l’importance, l’opérationnalité mais aussi certaines limites de la démarche d’Ostrom. Le dossier se poursuit par un ensemble fourni d’articles où l’on peut saisir sa méthodologie en acte, là au demeurant où elle s’est élaborée et constituée, sur et autour de la notion de « communs » et dans sa relation avec la notion de droits de propriété.

Lire en ligne sur la Revue de la régulation. Capitalisme, institutions, pouvoirs

Le républicanisme anglais dans la France des Lumières et de la Révolution   En ligne

La dernière livraison de La Révolution française. Cahiers de l'IHRF est consacrée à l'influence du républicanisme anglais sur la France du XVIIIe siècle. Présentation :

1792 est pour les Français le moment de naissance de la République dont on a célébré l’année dernière le 220e anniversaire. Mais si la République est née institutionnellement à cette date, cette dernière ne constitue pas, loin s’en faut, l’an zéro du républicanisme. Elle est le fruit d’une plus longue histoire, d’évènements, d’expériences et d’idées qui ont contribué à la préparer et à la faire éclore. C’est à l’étude d’une partie de sa genèse et de ses racines politiques, philosophiques et culturelles qu’est consacré ce nouveau numéro de La Révolution Française.

Lire le numéro de La Révolution française

Naissance du service public de l’Ancien Régime à la Révolution française et à l’époque napoléonienne   En ligne

Un numéro des Cahiers numériques de Telemme (UMR Telemme, Aix-Marseille Université), présenté par Christine Peyrard (UMR Telemme), avec des textes de Cyril Belmonte (UMR Telemme), « Les banalités ou comment s’en débarrasser. Projet d’enquête sur les modalités d’abolition des banalités sur les fours , moulins et pressoirs » ; Grégoire Bigot (Université de Nantes, IUF), « De l’Eglise à l’Etat : le service de l’état civil » ; Igor Moullier, (Lahra/ENS Lyon),« Administration et service public à l’époque napoléonienne ». Extrait de la présentation de Christine Peyrard :
« Ce numéro se compose de trois contributions qui explorent, chacune à leur manière, les cheminements de la notion de « service public » à partir de la rupture révolutionnaire de 1789. Au-delà de la diversité des thématiques choisies par les auteurs – économie, religion ou administration -, il offre l’intérêt de proposer plusieurs pistes d’études tant au plan méthodologique que scientifique. Cheminements méthodologiques, d’abord, car le service public ne se laisse pas facilement appréhender par l’historien. Aujourd’hui le citoyen, par un simple clic sur un moteur de recherche, découvre immédiatement le portail de l’administration française ; il manifeste parfois dans la rue pour défendre des services publics menacés de disparition ou de privatisation ; or il est plus difficile de bâtir leur histoire. Pourtant, la Révolution française a fait proliférer l’adjectif : c’est aussi bien « la chose publique » que « l’esprit public », ou bien « l’éducation publique » ou encore « l’assistance publique », même si l’on préfère parler des archives et musées « nationaux » et « départementaux » sinon « municipaux ». Car la publicité des débats, dans l’enceinte des assemblées constituantes et législatives, comme dans d’autres assemblées constituées et dans les sociétés politiques révolutionnaires, est la clef de voûte du nouveau régime au même titre que le principe électif pour assurer n’importe quelle charge publique, à l’exception toutefois de celle du « premier fonctionnaire public » qui sert à désigner le roi des Français sous la monarchie constitutionnelle…. »

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Henri Guillemin et la Révolution Française : le moment Robespierre   En ligne

Les vidéos du colloque organisé le samedi 26 octobre 2013 par l’association Présence Henri Guillemin (PHG) sont sur Médiapart, interventions de : Patrick Berthier : La genèse de l'ouvrage "Robespierre, mystique et politique" ; Florence Gauthier : Robespierre, théoricien et acteur d’une république démocratique et sociale ; Etienne Chouard : Henri Guillemin-Robespierre, la problématique de la représentation politique aujourd'hui ; Yannick Bosc : Robespierre ou la Terreur des droits de l'homme ; Olivier Blanc : L'argent de la Terreur: les augmentations de patrimoine des élus de l'an II ; Marc Belissa : Robespierre et la religion dans l'historiographie (1794-2012) ; Serge Deruette : Le problème de l'héritage de Robespierre aujourd'hui ; Patrick Rodel : Conférences sur la Révolution française ; table ronde : première partie et deuxième partie.

Actualité d' E.P. Thompson   En ligne

Texte d'Ellen M. Wood, sur Edward P. Thompson, la gauche et la lutte des classes publié sur Solidarity :

That’s what makes this the right moment to revive Edward Thompson. It’s not just that he, probably more than any other historian, brings the processes of class formation and struggle so vividly to life. It’s also that more than any other historian, or maybe even any other scholar or writer of any kind, he has sharply defined capitalism as a historically specific social form, not as a law of nature, and compelled us to see it from a critical, anthropological distance. That’s especially important now, at a time when we have long since acquired the habit of taking capitalism for granted as if it were as universal and invisible as the air we breathe. Thompson challenges the most basic presuppositions of capitalism as a set of social practices and moral principles, tracing their development as a constantly contested process.

Lire en anglais sur Solidarity, version en espagnol sur SinPermiso

L'amour des lois   En ligne

Dossier du n°10 de Jus Politicum, revue de droit politique (juillet 2013), coordonné par Jean-Philippe Heurtin et Sophie Wahnich, consacré à l'amour des lois. A lire en ligne :
Jean-Philippe Heurtin et Sophie Wahnich, Y a t-il un paradoxe de l’amour des lois ?
Yannick Bosc, Robespierre et l'amour des lois.
Sophie Wahnich, L’amour des lois dans la période révolutionnaire et la question d’une religion de la patrie.
Jean-Philippe Heurtin, Obliger à aimer les lois. Paradoxe de l’augustinisme juridique chez Jean Domat.
Francine Markovits, Le paradoxe de l’amour des lois. Une lecture de Montesquieu.
Gabrielle Radica, Amour des lois et amour de soi chez Rousseau.

La Révolution française selon HistoryTeachers… et Lady Gaga !   En ligne

Des enseignants américains (le groupe HistoryTeachers) ont mis en ligne une série de clips video reprenant des airs connus avec des textes historiques à visée pédagogique. La Révolution française a été mise en musique sur une chanson de Lady Gaga ! Même si on y retrouve quelques lieux communs discutables ("Robespierre Reign of Terror !"), l'exercice est amusant… Il n'est pas sûr néanmoins que ces clips puissent remplacer un véritable enseignement de la Révolution française au niveau du collège !

Voir le clip

 

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