Bonnet de 
la liberté

Révolution Française

Autour d’Ostrom : communs, droits de propriété et institutionnalisme méthodologique   En ligne

Sous la direction de Jean-Pierre Chanteau, Benjamin Coriat, Agnès Labrousse et Fabienne Orsi, numéro de la Revue de la régulation (n°14-2e semestre 2013) consacré aux enjeux actuels de la propriété commune ou partagée (les communs ou biens communaux qui sont également au coeur des revendications paysannes au XVIIIe siècle) autour des travaux d'Elinor Ostrom. Présentation :

(...) Nous avons conçu ce dossier en le plaçant sous un double éclairage. Celui conjoint que constitue l’investigation autour de la catégorie de « communs » – et qui après Ostrom ne sera plus jamais envisagée de la même manière – et la démarche institutionnaliste qui a servi de support à ses travaux tout au long de sa recherche, sans jamais cesser de se préciser et de s’enrichir. À l’évidence, comme ce dossier le montre, mille liens intimes lient la caractérisation et le travail autour des communs et les catégories analytiques de l’institutionnalisme auxquelles Elinor Ostrom n’a cessé de se référer. (...) Le dossier s’ouvre par trois articles qui dessinent les grandes lignes de l’institutionnalisme d’Ostrom. Sont ainsi introduits les principaux outils, concepts et méthodes qui le caractérisent et permettent de saisir son approche d’ensemble. C’est l’occasion de mettre en évidence, au-delà des différences d’appréciation, l’importance, l’opérationnalité mais aussi certaines limites de la démarche d’Ostrom. Le dossier se poursuit par un ensemble fourni d’articles où l’on peut saisir sa méthodologie en acte, là au demeurant où elle s’est élaborée et constituée, sur et autour de la notion de « communs » et dans sa relation avec la notion de droits de propriété.

Lire en ligne sur la Revue de la régulation. Capitalisme, institutions, pouvoirs

Le républicanisme anglais dans la France des Lumières et de la Révolution   En ligne

La dernière livraison de La Révolution française. Cahiers de l'IHRF est consacrée à l'influence du républicanisme anglais sur la France du XVIIIe siècle. Présentation :

1792 est pour les Français le moment de naissance de la République dont on a célébré l’année dernière le 220e anniversaire. Mais si la République est née institutionnellement à cette date, cette dernière ne constitue pas, loin s’en faut, l’an zéro du républicanisme. Elle est le fruit d’une plus longue histoire, d’évènements, d’expériences et d’idées qui ont contribué à la préparer et à la faire éclore. C’est à l’étude d’une partie de sa genèse et de ses racines politiques, philosophiques et culturelles qu’est consacré ce nouveau numéro de La Révolution Française.

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Naissance du service public de l’Ancien Régime à la Révolution française et à l’époque napoléonienne   En ligne

Un numéro des Cahiers numériques de Telemme (UMR Telemme, Aix-Marseille Université), présenté par Christine Peyrard (UMR Telemme), avec des textes de Cyril Belmonte (UMR Telemme), « Les banalités ou comment s’en débarrasser. Projet d’enquête sur les modalités d’abolition des banalités sur les fours , moulins et pressoirs » ; Grégoire Bigot (Université de Nantes, IUF), « De l’Eglise à l’Etat : le service de l’état civil » ; Igor Moullier, (Lahra/ENS Lyon),« Administration et service public à l’époque napoléonienne ». Extrait de la présentation de Christine Peyrard :
« Ce numéro se compose de trois contributions qui explorent, chacune à leur manière, les cheminements de la notion de « service public » à partir de la rupture révolutionnaire de 1789. Au-delà de la diversité des thématiques choisies par les auteurs – économie, religion ou administration -, il offre l’intérêt de proposer plusieurs pistes d’études tant au plan méthodologique que scientifique. Cheminements méthodologiques, d’abord, car le service public ne se laisse pas facilement appréhender par l’historien. Aujourd’hui le citoyen, par un simple clic sur un moteur de recherche, découvre immédiatement le portail de l’administration française ; il manifeste parfois dans la rue pour défendre des services publics menacés de disparition ou de privatisation ; or il est plus difficile de bâtir leur histoire. Pourtant, la Révolution française a fait proliférer l’adjectif : c’est aussi bien « la chose publique » que « l’esprit public », ou bien « l’éducation publique » ou encore « l’assistance publique », même si l’on préfère parler des archives et musées « nationaux » et « départementaux » sinon « municipaux ». Car la publicité des débats, dans l’enceinte des assemblées constituantes et législatives, comme dans d’autres assemblées constituées et dans les sociétés politiques révolutionnaires, est la clef de voûte du nouveau régime au même titre que le principe électif pour assurer n’importe quelle charge publique, à l’exception toutefois de celle du « premier fonctionnaire public » qui sert à désigner le roi des Français sous la monarchie constitutionnelle…. »

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