par Jacques Guilhaumou, UMR "Triangle", Université de Lyon, CNRS/ENS-LSH

Notre objectif présent, dans cette courte réflexion, est d'interroger la manière dont s’opère, chez un certain nombre de philosophes juifs allemands du XXème siècle, et tout particulièrement Walter Benjamin, une ré-appropriation du passé selon une finalité messianique, c'est-à-dire par une nouvelle forme de captation de l'histoire dont l'apport se concrétise dans la promotion conjointe du narrateur et du flâneur. Notre intérêt pour une telle réflexion philosophique sur l’histoire tient donc au fait qu'elle peut s'avèrer d'un secours précieux dans les travaux des historiens, en particulier lorsqu’ils interrogent l’idée de révolution, à condition d'en préciser l'apport dans son intégralité.

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