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Bonnet de 
la liberté

Révolution Française

La Carmagnole   Brèves

Il fut un temps où l'un des représentants emblématiques de l'émigration économique chantait la Carmagnole. C'était en 1967, dans Valmy, un documentaire en trois parties d'Abel Gance et Jean Chérasse consacré à la naissance de la République.

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L'amour et la haine de Robespierre   Brèves

"Psychopathe légaliste" ; "forcené de la guillotine" ; "idéaliste fanatique" ; "légaliste outrancier" ; "solitude psychologique" ; "usage frénétique de la guillotine" ; "fumeux culte de l’Être suprême" ; "boucherie nationale" ; "Khmers rouge" ; "guillotine en surchauffe" ; "déshonneur de la République" ; "atrocité idéologique" ; "maniaque de la guillotine" etc. On trouve toutes ces subtilités dans le dossier que le numéro 777 (sic) d'Historia de septembre 2011 consacre à Robespierre. En novembre 1974, le numéro 336 de la même revue publiait un texte dans lequel Alain Decaux dialoguait avec le député d'Arras. Les intertitres de la rédaction et les légendes des illustrations évoquaient alors "l'honnête famille Duplay", les "beaux yeux verts", "la justice et la probité" du "disciple de Rousseau". "Un cas d'école" comme le titre l'éditorial d'Historia version 2011.

L'Europe peut-elle être dite "civilisée" ?   Brèves

" L'état actuel de la civilisation en Europe est aussi injuste dans ses principes, qu'odieux dans ses conséquences : on en est généralement convaincu, et c'est ce sentiment intime qui fait craindre les progrès des lumières, et qui fait trembler les possesseurs des propriétés à la seule idée d'une révolution ; cependant c'est le hasard seul et non pas les principes d'une révolution qui en arrêtent le cours ; ce qui rend indispensablement nécessaire, pour le maintien de la propriété autant que pour l'intérêt de la justice et de l'humanité, l'établissement d'un système qui puisse en même temps mettre une partie de la société à l'abri de la misère, et préserver l'autre de la spoliation. Cette crainte superstitieuse et ce respect servile, qui naguère environnaient l'opulence, s'évanouissent sensiblement dans tous les pays, et abandonnent les propriétaires au tourbillon des événements. Lorsque la richesse et l'éclat, au lieu de fasciner les yeux de la multitude, ne lui inspirent qu'un dégoût repoussant ; lorsqu'au lieu d'exciter l'admiration, ils sont regardés comme une insulte faite à la misère ; lorsque les dehors éblouissants de l'opulence, ne servent qu'à faire mettre en question la légitimité de son origine, le sort de la propriété devient très incertain ; et ce n'est plus que dans un système d'exacte justice que les propriétaires peuvent trouver leur sûreté ".
Thomas Paine, La justice agraire opposée à la loi et monopole agraire, ou plan d'amélioration du sort des hommes, Paris, an V (1797), p.20

Trésors cachés de la Révolution française à Carnavalet   Brèves

Par Florence Gauthier, ICT-Université Paris 7-Denis Diderot

Exposition jusqu’au 3 janvier 2010, au Musée Carnavalet, 23 rue de Sévigné 75004, Métro Saint-Paul.

Il ne faut pas manquer ces trésors cachés, parmi lesquels on pourra admirer de nombreuses pièces remarquables. Par exemple, Le Triomphe du peuple français de Jacques Louis David, dessin au crayon, plume et lavis, réalisé sous la Convention montagnarde (et après l’assassinat de Marat comme l’atteste la figure de ce dernier découvrant sa poitrine poignardée), projet qui devait décorer un rideau de scène : hommage du peintre au droit de résistance à l’oppression (Voir Philippe Bordes et Régis Michel éd., Aux armes et aux arts ! Les arts de la Révolution, 1789-1799, Paris, Adam Biro, 1988, p. 117 ; Philippe Bordes, David, Paris, Hazan, 1988, p. 64).

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Rhétorique et antirhétorique au Parlement   Brèves

Patrick Jarreau, dans sa chronique du Monde, capte l’intérêt de son lecteur par l’exorde suivant :

« Les auditions publiques des commissions parlementaires sont un des bonheurs de la vie politique. Grâce à la télévision, le rêve des républicains de la Révolution, qui voulaient l'agora athénienne ou le forum romain, semble se réaliser, avec ses avantages et ses inconvénients - le droit de regard sur toutes affaires communes -, et ses risques, la démagogie et la rhétorique. » ( 13 septembre 2008)

Sociologie de la lecture   Brèves

Le site de vente en ligne Amazon donne, pour chaque article, la possibilité de connaître ce que "les clients ayant consulté cet article ont également regardé". Qu'ont donc également regardé les clients qui ont consulté le Livre noir de la Révolution française (évidemment sorti le 21 janvier...) ?

Réponse

The Putney Debates, 28th October 1647   Brèves

Par Jonathan Smyth, Royal Holloway, University of London

Cromwell was deeply disturbed by the propositions which the more extreme groups in the Parliamentary Army had put forward to Fairfax (then head of the Army Council), and particularly the Agreement of the People the Leveller tract which suggested universal male franchise. At the meeting of the General Council of the Army, in St. Mary’s Church, Putney (then a village outside London) on October 28th 1647, a great debate was called at which the two principal opponents were Colonel Thomas Rainsborough, for the Levellers, and General Henry Ireton, for the land-owning gentry who were running the rebellion and the Parliamentary Army. The most famous passage between them is that concerning the liberty of the citizen, the right to vote and to have a direct say in the governance of the country. The Levellers believed in total adult male suffrage – no-one thought much about female suffrage- and the Parliamentarian elite held out for a property-owing or wealth based franchise, which became the law and, in fact continued to be the basis of male adult franchise until the great Reform Acts of the 19th century.

Rainsborough: …for really I think that the poorest he that is in England hath a life to live as the greatest he; and therefore, truly, sir, I think it clear that every man that is to live under a government ought first by his own consent to put himself under that government; and I do think that the poorest man in England is not at all bound in a strict sense to that government that he hath not had a voice to put himself under...

Ireton: …I think that no person hath a right to an interest or a share in the disposing of the affairs of the kingdom, and in determining or choosing those that shall determine what laws we shall be ruled by here – no person hath a right to this, that hath not a permanent fixed interest in this kingdom.

Salmigondis   Brèves

"Sortons de ce soap opera dont nous avons été aussi les acteurs. Plus que jamais, disons que le progrès social est au coeur de notre ambition, même s'il nous guide sur des chemins inédits. Après François Furet, proclamons en effet que la révolution française est terminée. Elle demeure l'âme de notre République, elle nous a fait ce que nous sommes, mais être "révolutionnaire" aujourd'hui, c'est assumer la réforme audacieuse. Ce qui nous a manqué, c'est l'aptitude à comprendre les bouleversements du monde contemporain et à l'imaginer dans les trente ans à venir. Nous sommes restés inertes, idéologiquement, face à la mondialisation. Celle-ci inquiète. Mais reconnaissons qu'elle peut être positive, quand elle contribue au développement de pays qui pesaient faiblement sur la scène internationale. Le revers de la médaille, c'est une mondialisation qui met en compétition non plus des économies mais des peuples et des systèmes sociaux."

(Bertrand Delanoë, maire de Paris, dans un article de l'édition du 29.08.07. du Monde)

Sieyès : à nouveau, le retour...   Brèves

A propos de Jack Lang dans Libération du 6 juillet 2007 : "Jack Lang (...) « trouve très positive la réforme des institutions ». Un socialiste modère : « Il a été je ne sais combien de fois ministre, maire ou élu dans des circonscriptions en or et aujourd’hui, il pense que c’est terminé. Il veut être l’abbé Sieyès des nouvelles institutions. » L’intéressé nie évidemment toute ambition personnelle, et « trouve scandaleux de stigmatiser l’éventuelle participation de tel ou tel d’entre nous à une mission d’intérêt public. » Pas facile de se consacrer pleinement à l’intérêt général."

Université : la révolution est en marche...   Brèves

Richard Descoings, Science Po Paris : "La Révolution française avait supprimé les universités, considérant qu'elles constituaient des corporations. Il a fallu attendre la loi Edgar Faure de 1968 pour réhabiliter l'idée d'université dans notre pays. La loi de 2007 va donner une réalité à cette idée Sur la forme, les conditions d'élaboration du projet ne sont pas moins « révolutionnaires »."

Extrait d'un article paru sous le titre « L'autonomie universitaire, enfin ! » dans l'édition du 04.07.07. du Monde en ligne

"Femmes, prenons la Bastille !"   Brèves

8 mars 2007 - Journée internationale de lutte des femmes pour leurs droits

Sous le titre "Femmes, prenons la Bastille ! ", un collectif d'associations (Collectif droits des femmes) indique que "le 8 mars, Journée Internationale des Femmes, se situe cette année, dans la période des élections présidentielles, puis législatives. À cette occasion, les revendications concernant les droits des femmes doivent trouver toute leur place, celle de droits fondamentaux sans lesquels aucune société ne peut être considérée comme juste et égalitaire."

Jurys populaires   Brèves

Renaud Dutreil, ministre des PME : "Avec les "jurys populaires", Ségolène Royal "reproduit le schéma des sans-culottes de 1793" (...) Elle "devrait relire l'histoire de la Révolution française". C'est "un pouvoir illégitime qui fait pression sur un pouvoir légitime". La députée des Deux-Sèvres a "franchi le mur du son dans la démagogie". Dominique de Villepin, Premier ministre UMP: créer des jurys citoyens "ramène à des expressions d'un autre âge et souvent funestes", comme les comités de salut public de la Révolution française. Voir un florilège des réactions et se rafraîchir la mémoire sur le discours thermidorien.

La marche des cahiers   Brèves

Octobre 2006 : plus de 20.000 doléances ont été rassemblées par les membres de AC-lefeu qui ont silloné la France pendant plusieurs mois, une action qui se référe à 1789 (Télérama, 14 octobre 2006). « On peut tourner le problème dans tous les sens et jouer sur les mots, mais aujourd’hui encore, on vit dans une société de privilèges et les populations des “quartiers” se sentent mises à l’écart, » explique Samir Mihi, le porte-parole de l’association, et par ailleurs éducateur sportif. Et d'ajouter: « Pour la convocation des états généraux, on se doute bien que le gouvernement traînera des pieds. Mais les cahiers de doléances, ça, on pouvait s’en charger ! »

Banlieues, CPE, Clearstream et les "futurs sans-culottes"   Brèves

Commentaire d'un lecteur sur le blog de Libération (9/05/2006) :

"Le manque de communication, surtout de la part du gouvernement, est criant d'autant plus qu'il revendique obstinément cette communication : dans l'intérêt général, messieurs les politiciens, parlez quand vous avez quelque chose à apporter (genre des propositions et leurs explications ou motivations : la plèbe PEUT COMPRENDRE) car, pour les explications, c'est à la justice ou aux futurs sans-cullotte qu'il faudra s'adresser !"

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Etre admis à l'exercice des droits de citoyen français   Brèves

Constitution du 24 juin 1793. Article 4 :

" Tout homme né et domicilié en France, âgé de vingt et un ans accomplis ; - Tout étranger âgé de vingt et un ans accomplis, qui, domicilié en France depuis une année - Y vit de son travail - Ou acquiert une propriété - Ou épouse une Française - Ou adopte un enfant - Ou nourrit un vieillard ; - Tout étranger enfin, qui sera jugé par le Corps législatif avoir bien mérité de l'humanité - Est admis à l'exercice des droits de citoyen français."

 

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