"Jean-Luc Mélenchon aime laisser entendre qu'il est un vrai révolutionnaire. On aime bien la révolution, il y a des choses sympathiques dans celles de mai 1968 ou de 1789, mais il y a aussi des phases qui sont terribles et je trouve que Mélenchon est beaucoup plus l'héritier d'une forme de Terreur que l'héritier des plus belles valeurs de la Révolution", s'est-elle exclamé.

Mme Parisot a stigmatisé les "ressorts" utilisés selon elle par le candidat: "à longueur de discours, M. Mélenchon adore opposer les uns aux autres", lui a-t-elle reproché. "La démagogie flatte des choses détestables et les choses deviennent ensuite non contrôlables", a-t-elle mis en garde.

"Au rassemblement qu'il a organisé à la Bastille, il y avait des gens qui avaient des piques et des visages dessus", a poursuivi la patronne du Medef, évoquant le récent meeting du candidat du Front de gauche à la Bastille. "Est ce que ça veut dire qu'on aura des ministres communistes si François Hollande était élu ?", s'est interrogée la patronne du Medef, estimant que ce serait "incroyablement ringard" de retomber dans la "nostalgie du début des années 80".

"La crise nous a montré qu'il fallait faire évoluer le capitalisme. Avec le Medef, on s'investit à l'échelle internationale pour qu'il y ait une vraie régulation, qui n'existe pas aujourd'hui, ça c'est une approche moderne", a défendu Mme Parisot.